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Pour la libération de Julian Assange (mag électronique n°202)

par Acrimed,


SOMMAIRE

1. Pour la libération de Julian Assange
2. Une bonne résolution pour 2020 : adhérer à Acrimed !
3. Sur le site d’Acrimed
4. Sur d’autres sites



Lundi 24 février 2020 débutera le procès en extradition de Julian Assange. Le fondateur de Wikileaks est accusé par les États-Unis d’avoir enfreint l’US Espionage Act, cette loi sur la révélation d’informations sensibles transmises à des puissances ennemies. Lors de son arrestation par la police britannique dans l’ambassade d’Équateur à Londres le 11 avril 2019, nous avions condamné la décision de la justice des États-Unis, alors que Julian Assange allait purger une peine de 50 semaines de détention dans une prison britannique de haute sécurité.

À l’approche de son procès, en France et ailleurs, de plus en plus de personnes, d’organisations, de syndicats, de médias et de politiques se mobilisent pour soutenir Julian Assange. Le 24 février, des dizaines de rassemblements auront lieu un peu partout dans le monde et en particulier à Londres. Si quelques organisations, comme FreeAssange, le soutiennent avec constance depuis qu’il s’est réfugié dans l’ambassade d’Équateur, d’autres prennent le train en marche : tant mieux ! Ainsi Reporters sans frontière se réveille enfin et vient de lancer une pétition ici : signons-la des deux mains !

Il n’est que temps : en décembre 2018, le silence des médias qui avaient profité des révélations de Wikileaks était ainsi inquiétant et nous le dénoncions. Julian Assange, rappelons-le, risque une peine de prison de 175 ans aux États-Unis pour avoir révélé au monde des faits. Des faits repris par des dizaines de médias, dont les directeurs ne risquent pas, eux, de se retrouver derrière des barreaux.

Félicitons-nous de ces mobilisations et des appels à soutien ! Et pour que demain, il soit encore possible d’enquêter sur une nation – fut-elle la plus puissante du monde – ou de révéler des mensonges de grande ampleur, Julian Assange doit être libre.


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Acrimed
39 rue du faubourg Saint Martin
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 Filmer, photographier, enregistrer les forces de l’ordre dans l’exercice de leur métier, est un droit et doit le rester (21/02) – Un communiqué collectif initié par Reporters en colère (REC).

 Le palmarès 2019 des éditocrates (BD) (21/02) – Les palmes des sorties les plus grotesques et hasardeuses.

 Pour la libération de Julian Assange (20/02) – Pour libérer Assange, multiplier les foyers de résistances.

 Lexique pour temps de réforme des retraites (19/02) – Le vocabulaire automatique du journalisme en temps de grèves et de mobilisations.

 Dessine-moi les médias : réforme des retraites, violences médiatiques (18/02) – Une série de dessins de Mathieu Colloghan.

 C dans l’air : France 5 marche sur la dette (17/02) – La pédagogie médiatique au secours de l’orthodoxie budgétaire.

 « Peut-on encore informer et s’informer en France ? » (Le Média) (14/02) – Le 11 janvier, Acrimed participait à une émission du Média.

 Actualité des médias : la macronie manie la carotte… et le bâton (13/02) – Du côté des programmes, des informations et des entreprises médiatiques.

 Éric Neuhoff : entre-soi, misogynie et mépris de classe (12/02) – Les beaux jours du journalisme culturel.

 Julian Assange emprisonné et menacé d’extradition : agissons pour défendre la liberté d’informer (11/02) – Un communiqué du SNJ.

 Occurrence : le fiasco du « comptage indépendant » des manifestants (07/02) – « Pas une vérité de plus, mais la réalité » (Thomas Legrand).

 Cyberattaque à Bouygues Construction : TF1 et LCI ne sont pas au courant (07/02) – Une exception notable à la circulation circulaire de l’information.

 Désinformation, mode d’emploi : le cas du fret ferroviaire dans Le Monde (03/02) – Eric Béziat : un journaliste militant.

 Sortie de Médiacritiques n°34 : Réforme des retraites, violences médiatiques (01/02) – Le nouveau Médiacritiques est arrivé !

 Sondage made in RMC : vive Macron ou gloire au président ? (30/01) – Les guignols de l’info.

 Mobilisation des enseignants : le service public mobilise ses experts fantoches (29/01) – Le règne des « toutologues » et des experts de rien.

 « Bonjour je suis journaliste » et je cherche des témoignages contre la grève (28/01) – Envoyé spécial... sur Twitter.

 Mobilisation des enseignants : Blanquer méprise, les JT font silence (27/01) – De l’invisibilisation à la stigmatisation du mouvement enseignant.

 Les retraites dans Le Parisien : propagande à la Une (22/01) – Les Unes exemplaires d’un quotidien aux ordres (bis).

 Comment « Le Point » ruine le journalisme (21/01) – Un communiqué du SNJ-CGT et de la Filpac-CGT.

 Sur LCI, Daniel Cohn-Bendit invente des agressions physiques (20/01) – Pilonner le mouvement social. Quitte à diffuser des fake-news ? Oui.

 Retraites : mais où sont (encore) passés les magazines féminins ? (20/01) – Une couverture au rabais pour des enjeux de taille.

 Garde à vue abusive du journaliste Taha Bouhafs : Taha doit être libéré, il en va de la liberté de la presse (18/01) – Un communiqué collectif initié par Reporters en colère (REC).

 Retraites : Europe 1 en tenue de combat (17/01) – Un mois de propagande sur la radio privée.

 Pourquoi Acrimed ne rejoindra pas le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (16/01) – Une initiative loin de remplir les conditions minimales.

 Actualité des médias : violences policières, grève à Radio France, déconfiture du CSA face à Bolloré… (14/01) – Du côté des programmes, des informations et des entreprises médiatiques.


 Les violences policières passent au premier plan (Image sociale, 14/01) - « Plus d’un an après le début du mouvement des Gilets jaunes et l’explosion des témoignages d’exactions policières, les médias représentatifs du bloc bourgeois commencent à ouvrir les yeux sur la régression des libertés publiques. La chronique des brutalités s’est ouverte dès ce début d’année par la mort de Cédric Chouviat, interpellé pour un contrôle de routine le 3 janvier, et qui a été étranglé et asphyxié au terme d’un plaquage ventral, dans des conditions atroces qui rappellent le décès d’Adama Traoré. »

 Quelle « violence légitime » ? (La pompe à phynance, 14/01) - « Les fanatiques du "monopole de la violence légitime" vont bientôt avoir l’occasion de se rendre compte de leur erreur. Car la croyance collective est en train de se déplacer. Y compris dans ses composantes les plus inertes, les plus rivées à l’ordre, les moins capables de révision : les médias mainstream. »

 Hommage aux journalistes non-militants de BFMTV et LCI (Ma vie au poste, 23/01) - « BFMTV s’empresse d’afficher ses résultats à l’écran et là, surprise, les chiffres sont différents de ceux cités par le militant syndical : "51 % soutiennent le mouvement, 49 % s’y opposent", proclame le graphique. BFMTV a tout simplement ajouté les 16 % de sondés "indifférents" aux 33 % opposés au mouvement. Prenant ainsi le contre-pied de l’information militante livrée par le syndicaliste de la CGT. »

 Quand les éboueurs font grève, les orduriers sont indignés (Site du NPA, 12/02) - « "Une grève qui pollue". C’est autour de ce titre tout en nuances que le JT de France 2 a décidé de traiter, le 4 février dernier, les grèves des éboueurs à Paris et à Marseille. Un "reportage" au cours duquel riverainEs – forcément excédés – s’expriment, sur fond d’images de poubelles qui s’amoncellent, avec une Anne-Sophie Lapix, en plateau, évoquant une "catastrophe écologique". Un "sujet" au cours duquel – mais est-il vraiment besoin de le préciser ? – la parole ne sera pas donnée aux grévistes, ni à leurs représentants syndicaux… »

 Des « petits rats » et du journalisme selon Ariane Chemin (Blog « La pompe à phynance », 30/01) - « Le merveilleux paradoxe de l’article de Chemin, en tout cas, c’est d’avoir concentré, dans un sujet aussi inexistant, une telle richesse symptomatique. Son complotisme grotesque, donc, dans un journal qui fait ostentatoirement profession de pourchasser les complotistes, s’accompagne d’une accumulation de faussetés qui jette comme une ombre sur la croisade complémentaire contre les fake news. »

 « Affaire Taha Bouhafs » : Et nos journalistes, sont-ils vraiment des journalistes ? (Frustration magazine, 22/01) - « Nos médias mainstreams préférés sont très occupés depuis quelques jours. Ils se demandent si Taha Bouhafs est un journaliste, un militant, un journaliste militant, un journaliste engagé, un journaliste islamiste militant gauchiste et engagé, un journaliste islamogauchiste mal-rasé ou un tract ambulant de la France insoumise qui déambule avec sa caméra de manifs en manifs. De manière cocasse tombe quasiment au même moment leur baromètre à la con qui prouve une fois encore que de moins en moins de gens s’informent en France. »

 La fake news de Madame Salamé (Regards.fr, 10/02) - « Ce qui est terrible quand on profère un mensonge en direct à la radio, c’est qu’il révèle aussi votre méthode de travail : cliquer sur le premier lien Google et lire la première phrase. »

 VIDEO. Quand une journaliste fait son travail face au ministre Laurent Pietraszewski, ça devient viral ! (Revolution permanente, 27/01) - « C’est une scène comme on en voit peu ces derniers mois. Dans l’émission Dimanche en politique diffusée sur France 3 Hauts-de-France, Véronique Marchand a interviewé Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé de la réforme des retraite. La journaliste a fait son travail, la vidéo est devenue virale ! Nous relayons la vidéo. »

 Médiatiquement parlant - Episode 1 : Elle est où Jeanne ? (A la télévision sur ma télévision, /) - « Du 6 au 30 novembre, les dirigeants et/ou élus du Rassemblement National ont été invités 30 fois à la télévision et en radio. Ces invitations concernent 5 chaînes TV et 3 stations de radio : BFM TV, CNEWS, LCI, France Info, France 2 pour le tube cathodique et RTL, Europe 1 et Radio Classique pour les radios. Sur ces 30 invitations, les cadres du RN ont été interrogés 4 fois sur le procès de l’Affaire Jeanne. »

 Tout est-il permis contre Edouard Louis ? (Blog Mediapart, 11/02) - « Une émission de radio particulièrement choquante contre Edouard Louis a été diffusée ce week-end sur France Culture, à propos du viol qu’il a subi. Tous les intervenants partent du principe qu’Edouard ment et qu’il n’y a pas eu de viol. Animée par Marc Weitzmann, elle ressemblait 3 intervenantes (Laure Murat, Annie Jouan-Westlund, et Françoise Lavocat, ) et... l’avocate de l’individu qui est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour le viol et d’agression d’Edouard - Marie Dosé. »

 Un fil Twitter sur les conditions de travail chez Non Stop People (Twitter, 27/01) - « J’ai récemment quitté cette rédaction et je me dois d’expliquer ce qu’il s’y passe pour les pigistes éventuellement intéressés. 1) on vous demande 8 à 10 articles par jour. + Des vidéos pour chaque article. Tout ça pour genre 80 balles la journée. Oui c’est un salaire médiocre. »

 
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