Meilleurs décors anxiogènes :





Meilleur porte-parole de la préfecture :


Meilleur partenaire social :



Meilleur ORL :

Meilleur ventriloque :



Meilleur enquêteur :



Meilleur prophète (de malheur) :






Meilleur assureur tout risque :



Meilleur soutien psychologique du quartier de l’Étoile :







Rideau !
Notre question en titre s’adresse donc aux rédacteurs en chef du Parisien, en écho à l’injonction mémorable que ces derniers avait faite aux manifestants contre la « Loi Travail » (en Une de leur édition du 27 mai 2016), et qui se résumait en ces quelques mots doux :

Il est vrai que Le Parisien nous a habitués à un traitement parfaitement équilibré des mouvements sociaux [2], et à des couvertures reflétant tout le meilleur du journalisme politique. En ce sens, son traitement actuel du mouvement des gilets jaunes n’a rien de surprenant. Cependant, mises bout à bout, les nombreuses Unes que le quotidien lui consacre en disent long sur la partialité, l’absence de pluralisme et le degré de suivisme vis-à-vis du gouvernement et de la police qui animent toute bonne presse dominante, obéissant – calmement (ou non) – aux ordres.
Pauline Perrenot
Annexe : montage de unes du Parisien pendant la Loi Travail 2016