Présentation du débat, et les liens avec l’introduction de Guy Pineau et la contribution de philippe Arnould.
cf. La longue marche des télévisions associatives.
Compte-rendu : à paraître prochainement
Présentation
Depuis les années 70 sont apparues en France des "télévisions " associatives, télés brouettes, télés libres, et autres télés pirates, secteur non-marchand, d’expression citoyenne télévisuelle qui peine à émerger face à un système télévisuel installé, public et privé, dominant.
Après la reconnaissance en 81-82 des radios locales privées, et de la création d’un Fonds de soutien à l’expression radiophonique, la loi du 1er août 2000 a reconnu aux associations loi de 1901, la possibilité de se porter candidates à l’attribution d’une fréquence nationales , régionales ou locales. Cette disposition n’a pas été accompagnée d’un mécanisme de soutien financier (type FSER) et du "must carry" (afin , pour une chaîne d’être réellement diffusée), réclamés par les acteurs du secteur. Le rapport du gouvernement préconisant ces mécanismes est resté bloqué à Matignon, avant le changement de majorité au printemps 2002.
À côté d’autres militances audiovisuelles alternatives (TéléBocal, ZaléaTv, La Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers...) l’action menée par Ondes Sans Frontière, constitue, dans la période 1998-1999, un moment particulier à analyser. Rue d’Avron, le démarrage d’OSF, émettant depuis un immeuble réquisitionné par le DAL, sur la région Est de Paris, a, en mobilisant des forces militantes, inventé une forme nouvelle d’expression télévisuelle, à la fois de libre accès et de programmation . Elle a su associer des acteurs issus du mouvement social, des artistes, des professionnels de l’audiovisuel et des populations intéressées.
Le débat
Intoduction de Guy Pineau : Une longue marche inachevée
Contribution de Philippe Arnoud : L’expérience d’Ondes sans Frontières
19 h. au CFD-EMI, 7 rue des Petites Ecuries Paris 10e.