« Irréaliste », « dangereux », « casse du service public » : les syndicats sont vent debout contre les annonces de la direction, qui laissent entrevoir jusqu’à 390 suppressions de postes et d’importants reculs des droits des salariés (congés, temps de travail, etc). Des « ambitions » calquées sur le projet de candidature de Sibyle Veil à la présidence de Radio France, que nous avions décortiqué en avril 2018. Bref, la direction resserre un peu plus la vis du management au mépris du service public, de ses travailleurs et de l’information de qualité qu’il est censé produire. Notre entretien avec Lionel Thompson a été l’occasion d’aborder de nombreux enjeux, listés dans le sommaire ci-dessous.
Propos recueillis par Lucile Girard et Pauline Perrenot ; captation par Florent Michaux
Sommaire :
- Une mobilisation massive et inédite : 1’30
- Quelles incidences des coupes budgétaires sur le travail ? : 8’40
- La « polyvalence », mot-clé de la direction : 15’
- Le « défi du numérique » : quels enjeux derrière ce leitmotiv rabâché par la direction ? : 20’40
- Course à l’audience, négation de la notion de « service public » et problèmes politiques dans les lignes éditoriales : 30’
- « Evolution mécanique des charges », des chiffrages grossiers : 42’30
- La « politique du flou » vis-à-vis des salariés, une stratégie managériale : 50’40
- Les précaires et l’éclatement des statuts à Radio France : 57’50
- Mise en perspective des mouvements de grève à Radio France ; vers une holding de l’audiovisuel ? 1:07’