Dans Le Monde des livres daté du vendredi 27 septembre 2002, page IX, un petit article signé Nicolas Weill sur le livre d’Anne Sinclair, Caméra subjective, sorte de journal de campagne (présidentielle) publié ces jours-ci par Grasset.
Il faut saluer, en l’occurrence, la lucidité de Nicolas Weill [1]. Après avoir résumé les "explications" d’Anne Sinclair sur la défaite de Lionel Jospin, il conclut :
"Une autre cause de rejet de la classe politique et médiatique provient de la connivence révélée par ces pages. Que tout le monde ait l’air d’être du même monde rend moins difficile de comprendre le sentiment d’exclusion de ceux qui n’en font pas partie".
On ne remerciera jamais assez Le Monde de cette innovation : sa participation, discrète, très discrète, mais sûrement efficace, à la critique sans complaisance contre toutes les formes de connivence entre les puissants !