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Interventions d’Acrimed : 1999-2002

par Acrimed,

Animer des débats - les Jeudis d’Acrimed- et construire patiemment un Observatoire des médias - le site d’Acrimed : telles sont les formes permanentes d’intervention de l’Association qui impulse ou soutient des interventions publiques.

Bref rappel de certaines d’entre elles depuis 1999.

Pour la défense et la restauration du service public de l’audiovisuel

L’existence d’un secteur public de l’audio-visuel n’implique nullement qu’il s’agisse d’un véritable service public. Assujetti à des impératifs d’audience évalués en fonction de la nécessiter d’engranger des ressources publicitaires, livré à une conccurrrence qui le place sur le même terrain que celui des chaînes et des stations privées, soumis à des réformes successives qui ont en commun de le démanteler progressivement, le secteur public de l’audiovisuel ne remplit pas ou plus ses « missions ».

C’est pourquoi :

 Acrimed, en 1999, participe à la rédaction et à la diffusion d’une lettre ouverte au gouvernement et aux parlementaires - « Dis moi qui te paie, dis moi qui tu es » - qui demande la suppression de toute publicité dans la télévision publique et son remplacement par d’autres sources de financement. Le collectif « Keltélé », constitué à cette occasion, organise un Forum public sur la télévision et la publicité et ses membres participent aux Etats généraux de la création audiovisuelle qui se tiennent en mars 2000.

Plus récemment - en juin 2002 - et dans le même esprit, Acrimed diffuse l’ « Appel pour la constitution de l’OPEP » et la « Pétition pour la survie de Saga-Cités » (émission de France 3, supprimée par la direction de la chaîne) : deux initiatives indépendantes de notre association.

 Acrimed intervient contre les dérives de France Culture qui, bien qu’elles ne datent pas de la présidence de Laure Adler, ont pris un cours nouveau avec son arrivée à la tête de la station en 1999. La suppression brutale de l’émission « Sataccato », animée par Antoine Spire est - quoi que l’on pense de son rôle passé au sein de la station et du contenu de son émission - un signe avant coureur. Mais surtout la « nouvelle grille », imposée en septembre 1999 non seulement remet en cause la spécificité de la station, mais surtout, parce qu’elle montre qu’aucun ilôt n’est protégé, rend évidentes les dérives de l’ensemble de Radio-France et de l’audiovisuel public. C’est pourquoi Acrimed lance un Manifeste pour la Défense de France Culture, multiplie les initiatives publiques et soutient celles d’autres associations qui agissent dans le même sens, et la grève des personnels de Radio-France

Plus récemment - au printemps 2002 - et dans le même esprit, Acrimed diffuse la Pétition pour une meilleure réception de France Culture en Belgique, impulsée par le Vice-Président de l’Association des Amis de France Culture.

Contre la marchandisation de l’information et l’assujettisement de la presse aux « lois du marché »

C’est à ce titre, pour prendre un exemple récent - mars 2002 - qu’Acrimed proteste contre l’entrée du Monde en Bourse : une « opération » qui ne semble guère avoir ému ceux-là mêmes qui quelques décennies plus tôt s’insurgeaient contre la « prise de pouvoir » du groupe Hersant dans la Presse Quotidienne Régionale. A ceux qui objectent que Le Monde est un groupe plus indépendant que d’autres, nous répondons simplement : « Si même Le Monde ..., alors que dire des autres ? ». Témoin de l’importance que nous accordons aux effets de la mercantilisation du Monde, Acrimed intervient dans un échange entre Le Monde et Le Monde Diplomatique, sous la forme d’une « Lettre ouverte à la rédaction du Monde Diplomatique et Aux Amis du Monde Diplomatique »

Soutien aux journalistes en formation, et contre la précarité

Acrimed s’attache à comprendre et à dénoncer la précarité du journalisme et ses effets sur l’information, mais aussi le contenu et les modalités de la formation des jeunes journalistes et de leur accès à l’emploi. Voila comment nous soutenons leurs mobilisations (lire par exemple : Le CFJ en colère) et leurs luttes ( lire par exemple : La grève du 28 mars 2002 au CFJ)

Défense des libertés de communiquer et d’informer

Avec d’autres, Acrimed intervient quand les libertés de communiquer et d’informer sont menacées. C’est ainsi que nous avons souscrit à la pétition impulsée par Iris « Pour préserver la démocratie et les libertés » et plus récemment aux actions de "Solidarité avec Daniel Mermet" accusé d’ antisémitisme avec la complicité d ’ Alexandre Adler et d’ Alain Finkielkraut.

Soutien aux médias alternatifs

« Médias libres », « Tiers secteurs audiovisuel », « Radios libres », « Télévisions associatives » : sous des formes et des appelations diverses, des médias alternatifs se developpent et font face aux médias dominants. Acrimed diffuse autant que possible les informations sur leurs activités leurs combats et soutient particulièrement ceux qui sont regroupés au sein de la « Coordination Permanente des Médias libres » et de la Confédération Nationale des Radios libres.

C’est à ce titre, pour se limiter à 2002, qu’Acrimed s’est associé aux protestations contre les onstacles mis par le CSA à la prise d’antenne des télévisions associatives ou contre le procès intenté au journal Fakir, d’Amiens. Ou encore apporte son soutien aux maisons d’éditions indépendante, comme Agone : Agone brûle !... - Une maison d’édition ne doit pas disparaître pour un hangar qui brûle. Appel à soutien

C’est à ce titre également que, par exemple, nous avons diffusé un appel de juin 2002 : « Contre la barbarie, défendons les médias communautaires du Vénézuéla ! »

 Rendez-vous à septembre 2002 ...

 
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