(Le Nouvel Observateur n°1977, du 26 septembre au 2 octobre)
" Ignorant, stupide, abruti... Pas prêt pour ce métier. Quand il parle, c’est comme si on coulait du ciment dans la tête des gens... Le cerveau se pétrifie..." Ce sont quelques-unes des gracieusetés qu’une brochette d’écrivains américains, parmi lesquels des poids lourds, Philip Roth, William Styron, Norman Mailer, Arthur Miller, de plus jeunes aussi comme Paul Auster, ont réservé à George W. Bush. Ils parlaient devant la caméra d’une petite équipe française, l’un après l’autre, à New York, à l’occasion du 11 septembre. PPDA a diffusé leurs déclarations dans son émission littéraire (TF1). Ce qui apparaît chez les plus âgés, c’est que les vieilles postures gauchistes collent mal à la situation de l’après-11-septembre. Où est l’ennemi principal ? Quelque part au Moyen-Orient ou à la Maison-Blanche ? Inconfort sans conséquence. Les écrivains sont sans influence dans ce pays, ce sont eux qui le disent. "
Ah bon, alors pas la peine de sortir son revolver, Madame la Ministre ?