Cette fois, c’est un « événement » organisé par Challenges et Sciences et Avenir qui s’affiche sur d’innombrables kiosques de la région parisienne : une affiche électorale en quelque sorte, comme on peut le voir [2] :
![](local/adapt-img/400/10x/IMG/jpg/01._affiche.jpg?1679350361)
Le site Internet dédié à ce « 2e sommet des start-up » est hébergé par Challenges et l’événement est présenté « fièrement » par Vincent Beaufils, le directeur de la rédaction de l’hebdomadaire. Dans un « déroulant » consacré aux participants, la présence d’Emmanuel Macron est mise en avant.
![](local/adapt-img/400/10x/IMG/jpg/02._deroulant.jpg?1679350361)
Comme ce sont des médias de la maison Perdriel qui reçoivent, aucun autre candidat n’est invité, du moins en tant que « speaker ».
On se demande au passage pourquoi Sciences et Avenir, un magazine de vulgarisation scientifique, se trouve embarqué dans l’organisation d’un événement qui a réuni, lors de sa 1ère édition, « 600 start-uppers, business angels ou représentants de grandes entreprises »... Sans doute est-il trop tentant de s’associer à des partenaires connus pour leur attachement désintéressé à la science et à la diffusion des connaissances :
![](IMG/jpg/03._partenaires.jpg)
Et pour clore le « sommet », qui disposera, avant le cocktail, d’une heure pour une intervention qui a pour titre l’intitulé même de l’événement ?
![](IMG/jpg/04._programme.jpg)
On ne commente pas : on savoure ce petit four offert par une presse qui a le sens des « événements », à dix jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Laurent Dauré et Henri Maler