Si la santé des médias français va en se dégradant, la presse reste une cible de choix pour les milliardaires omnivores, à la fois propriétaires de médias et actionnaires dans le monde industriel, ou dans celui des télécoms. Un cocktail garantissant les meilleurs conflits d’intérêts, sur fond d’influence politique... L’emprise des grands propriétaires de médias remet par ailleurs en question l’indépendance éditoriale d’un journal, là où elle ne garantit en rien (loin de l’idée d’une « philanthropie » des propriétaires) une amélioration des conditions de travail des journalistes... et c’est le moins qu’on puisse dire !

Nous reproduisons ci-dessous les illustrations de Mathieu Colloghan sur ce thème, initialement publiées dans le numéro 32 de notre magazine Médiacritique(s), que vous pouvez encore vous procurez sur la boutique... si ce n’est pas déjà fait !