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Déontologie : Laurent Joffrin parle d’or !

Dans Le Nouvel Observateur du 15 février 2001, - sous le titre " Un journalisme de pilori " - Laurent Joffrin s’indigne de la publication par Paris Match des carnets d’Alfred Sirven au motif qu’ils auraient été achetés : " La déontologie de la presse interdit formellement d’acheter des informations, sinon à des journalistes professionnels. […] "

Fort bien. Mais que dit la déontologie quand la presse achète des informations exclusives à des prestataires de service, des agences de publicité, des organisateurs de spectacles ou d’épreuves sportives, des éditeurs, etc... etc..? La déontologie devient apparemmment silencieuse et Laurent Joffrin aussi....

... Qui pourtant s’indigne, de surcroît, que l’on puisse jeter des noms en pâture, en les publiant : " C’est dresser un pilori gratuit (sic) dans le but non d’informer le public (l’information en question ne vaut rien) mais de vendre du papier en transformant le lecteur en voyeur. C’est trahir les devoirs les plus élémentaires de la presse ". Et Joffrin de conclure : " les journaux doivent constamment rappeler qu’une accusation n’est pas une condamnation, que les témoignages sont fragiles, que les accusés ont le droit de répondre aux éléments à charge […] Bref, un prévenu accusé par les journaux doit bénéficier auprès d’eux d’un traitement honnête et équitable, quels que soient les éléments à charge et quelle que soit la sympathie ou l’antipathie que suscite par ailleurs le prévenu ". Fort bien. Mais que feront Laurent Joffrin et, avec lui, nombre de ses confrères, quand il sera manifeste que cette règle continue sans cesse d’être transgressée ?

(Source : PLPL)

 
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