Le procès était présenté en ces termes par les organisateurs :
Journalistes aux ordres des pouvoirs politique et économique, moutonniers, superficiels, manquant d’objectivité et privilégiant le buzz au détriment de l’investigation, rédactions endogames… La presse est accusée de tous les maux. […] La défiance est au plus haut entre les citoyens et les journalistes. Dans le même temps, les premiers restent demandeurs d’une information de qualité. Les seconds voient leurs conditions d’exercice se dégrader, confrontés à une cascade de plans sociaux dans la presse écrite, les télés, les radios. Des attaques se multiplient contre la liberté d’informer et le pluralisme de la presse.
Ci-dessous, vous retrouverez l’introduction du procès, les interventions de quatre témoins, du procureur, et de l’avocat de la défense. La liste complète des intervenants est reproduite en annexe.
- Introduction du procès :
- Sébastien Crépel, journaliste à L’Humanité :
- Vincent Jarousseau, photographe pigiste et auteur de Les racines de la colère. Deux ans d’enquête dans une France qui n’est pas en marche. (Les Arènes, 2019) :
- Pièce à conviction : carte « Les médias : qui possède quoi ? » ; suivie du témoignage de Sophie Eustache, SNJ-CGT et auteure de Bâtonner. Comment l’argent a détruit le journalisme (Amsterdam, 2020) :
- Isabelle Avran, rédactrice en chef adjointe de la NVO :
- Réquisitoire du procureur, Philippe Gicquiaux :
- Plaidoyer de l’avocat de la défense, Philippe Merlant, auteur de la conférence gesticulée « Le mystère du journalisme jaune » :