– Quand il faut vendre l’information. Misère des journalistes précaires, par Gilles Balbastre (avril 1999), sur le site du Monde Diplomatique.
« (...) La précarisation modifie les pratiques professionnelles ; elle installe les journalistes pigistes dans un rapport marchand et soumet leur travail à une logique commerciale qui détermine largement leur survie professionnelle. Un bon pigiste est avant tout un journaliste qui fait corps avec le marché dans lequel il joue sa survie. L’un d’eux, qui travaille pour des magazines de télévision, nous explique : « J’ai déjà forcément l’automatisme dans la tête. Si je lis le journal, je me dis : tiens, ça, c’est un bon sujet puisque j’ai déjà les arguments pour le vendre. »
– Itinéraire d’un « pisse-papier », par Alexis Bouchard, sur le site de l’Ornitho (le 02/04/200)
"Le journalisme ? Grande et noble profession dans laquelle on entre comme au séminaire, par vocation. Seulement voilà, quand on n’est pas encore assis derrière un écran d’ordinateur, solidement ancré à son siège, on se met à piger. Le début de la galère dans un monde sans pitié. "
– "La précarité des journalistes les pousse à négliger le travail d’enquête", un entretien avec Gilles Balbastre, sur le site de Périphéries (mai 1998)
Ancien correspondant de France 2 dans le Nord, passé au documentaire et à la sociologie, co-auteur de l’ouvrage Journalistes au quotidien - sous la direction d’Alain Accardo (ed. Le Mascaret) -, Gilles Balbastre raconte son parcours.
– Un portrait de Gilles Balbastre, et des extraits de Journalistes au quotiden, dont Gilles Balbastre est coauteur : "le journal d’un JRI", sur le site "Homme moderne".
– Une critique de Journalistes précaires, dont Gilles Balbastre est coauteur, sur le site du "Monde diplomatique".
– L’Association des journalistes indépendants du Québec, sur le site des journalistes pigistes du Québec,
– A propos du documentaire de Gilles Balbastre Le chômage a une histoire, sur le site du "Monde diplomatique".