Le Parisien (24 juin 2003) fait sa « Une » sur un sujet terriblement événementiel : « Les Français sont fatigués ».
Mais attention, cette fois, ils le sont « comme jamais » !
Si le Credoc est convoqué pour commenter cette "information", aucune étude cependant ne justifie un tel sujet, mais plutôt des impressions de comptoirs délayées sur deux pages, parmi lesquelles : la « météo », les « ponts de mai [qui] reposent le corps, mais fatiguent le mental » (sic) et… comme c’est bizarre « la fatigue et le stress liés aux grèves dans les transports ».
Malheureusement, ce n’est pas l’ouverture des soldes imminentes (par ailleurs également couvertes avec enthousiasme par le quotidien) vers lesquelles cette multitude informe et complexe réduite au générique « français » va se ruer, qui risque d’arranger les choses.
Ainsi, dans à peu près un mois, à l’heure des bilans, Le Parisien trouvera certainement une autre raison de compléter son sujet...
P.S : ... et ça n’a pas loupé... Le Parisien confirme le 26 juin 2003 : « La consommation victime des grèves » relayant fidèlement une communication du « gouvernement ».