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Le Monde, c’était "mieux avant" ?

" Un responsable du Monde " recommande en ces termes (selon Marianne, 10 mars 2003) de ne pas " idéaliser " l’avant Colombani-Plenel :

" C’était peut-être le bon temps, mais à l’époque le spécialiste du RPR écrivait quasiment sous la dictée de Chirac, le correspondant à Rabat était inféodé au roi du Maroc, celui d’Athènes ne jurait que par le régime des colonels, et le spécialiste de la défense ne refusait rien au lobby militaro-industriel. " [1]

Commentaire de Marianne : " on ignorait que le dernier avait changé ! "

 
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Notes

[1" La rubrique RPR était de surcroît, depuis des lustres, aux mains d’un compagnon, homme délicieux, mais d’abord compagnon : André Passeron, " Dédé " pour les intimes. Le couvercle n’avait aucune chance de se soulever. Avec lui comme chambellan, Chirac pouvait dormir sur ses deux oreilles ", écrit un ancien du service politique du Monde, Daniel Carton, dans " Bien entendu... c’est off". Ce que les journalistes politiques ne racontent jamais " (Albin Michel, 2003). Lire "Bien entendu... c’est off". Extraits (2) et toute la rubrique Journalistes et politiques (note d’Acrimed).

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