Marc Four, chef du service des reportages : " Que, du point de vue des chiffres, on se soit fait manipuler par l’OTAN, c’est sûr, mais pas plus que les autres. "
Jean-Luc Hees est glacé par " la comptabilité macabre des victimes : 40 gosses dans un charnier me font autant de mal que des milliers de morts. [ Mais] je suis d’accord, il y a eu dérapage médiatique. "
Patrice Bertin, critique du vocabulaire employé, aurait demandé, selon un reporter de France Inter : " Dites à notre envoyé spécial à Bruxelles d’arrêter de faire des correspondances pro-OTAN ! [...] Il est très difficile pendant une guerre de ne pas se faire bourrer le crâne. On a essayé, on sera meilleurs à la prochaine guerre. "
Christophe Hondelatte : " Je ne suis pas pro-Serbe. Mais j’ai toujours pensé qu’on regardait le conflit avec des lunettes albanaises - nous tous, tous médias confondus et y compris France Inter - sans jamais prendre en compte les autres parties. Rares ont été les journalistes qui ont accepté de faire leur examen de conscience quand on a pu vérifier le poids exact des exactions serbes. "