Le 12 avril 2018 Fabrice Fries était élu PDG de l’AFP par son conseil d’administration. Cette « élection » vaudevillesque couronnait une carrière au cours de laquelle ce spécimen de la noblesse d’État a fait l’essuie-glace entre le public et le privé.
L’AFP exerçant de véritables missions de service public on peut s’attendre à ce que ses dirigeants et personnels soient exemplaires. Or le nouveau PDG de cette agence est domicilié en Belgique comme le prouve cet extrait Kbis daté du 27 août 2018 :

Fabrice Fries ne peut pas prétexter qu’avant de prendre la direction de l’AFP il travaillait en Belgique car depuis 2017 il était redevenu magistrat à la Cour des comptes dont le site arbore en page d’accueil la formule « S’assurer du bon emploi de l’argent public, en informer le citoyen » et quand il ne travaillait pas dans le public il occupait des postes de direction d’entreprises françaises.
Et nous ne pourrions qu’éclater de rire s’il venait à invoquer l’argument selon lequel son épouse est « haut fonctionnaire à la Commission européenne ».
Où est-ce que Fabrice Fries paye ses impôts depuis dix ans ? Est-il acceptable que la première agence de presse française soit dirigée par un dilettante basé en Belgique ?
Denis Souchon