Le tribunal de grande instance de Paris a débouté le 29 octobre 2003 Jean-Marie Colombani, le patron du Monde, de son action en diffamation contre Pierre Botton, apprend-on par une brève de Libération (4 nov.) [1]. Dans son livre Il y a toujours des complices, l’ancien homme d’affaires et financier de la carrière de Michel Noir (espoir de la droite dans les années 80-90) " écrivait qu’il avait payé un aller-retour en avion et un séjour à Cannes à Jean-Marie Colombani et à son épouse en mai 1991 afin qu’ils viennent au festival de Cannes ". Le tribunal a estimé que Pierre Botton avait " suffisamment d’éléments sérieux pour tenir de bonne foi ses propos. " : il a produit " la facture d’Air France sur laquelle figuraient les noms des bénéficiaires ".
Lire Journalistes ou formateurs en communication ?, Une autre face cachée ? Daniel Schneidermann, " contre soi-même ".