M. Botton condamné en appel pour avoir diffamé M. Colombani
Dans un arrêt du 30 juin, la cour d’appel de Paris a condamné Pierre Botton et les éditions Flammarion pour diffamation à l’encontre de Jean-Marie Colombani, directeur du Monde. Cette décision infirme le jugement du tribunal de Paris du 29 octobre 2003 (Le Monde du 15 novembre 2003), qui avait débouté M. Colombani. Le directeur du quotidien reprochait à M. Botton des passages de son livre Il y a toujours des complices (Flammarion) et des propos tenus, en février 2002, dans l’émission de France 3 “ On ne peut pas plaire à tout le monde ”. M. Botton affirmait, notamment, avoir payé des billets d’avion à M. Colombani et à son épouse, en 1991, pour le festival de Cannes. Les magistrats d’appel n’ont pas retenu la bonne foi qui lui avait été accordée en première instance, estimant que M. Botton s’était “ livré à une critique très grave et sévère (...) sans disposer d’éléments d’enquête sérieux ”.
Olivier Biffaud, Le Monde, le 16 juillet 2005 [1].