On a lu ça, dans le " Bloc-notes " de BHL paru dans Le Point du 25 octobre 2002, page 162
" (…) Faire entendre la voix de la France... Faire qu’elle émette, cette voix, sur une fréquence distincte, qui ne soit pas toujours celle de l’Amérique... Et résister, ce faisant, aux sirènes de l’antiaméricanisme - veiller, autrement dit, à ce que ladite voix vienne, non en dissonance, mais en contrepoint de celle de nos alliés... Telle est la ligne Chirac-Villepin dans l’affaire irakienne - et c’est très bien. Une nuance, peut-être - mais le diable est dans les nuances : cette francophonie qui, à Beyrouth, semblait parfois comme un aimant, un attracteur nouveau, pour les antiaméricanismes dont, en principe, on ne veut plus. "
A la moindre fausse note, le chef de chœur qui parle pour " on " (ou pour " nous ", c’est selon…) brandira sa férule pour rappeler qu’il n’existe pas d’opposition en musique et que le moindre désaccord n’est qu’un contrepoint, surtout si la guerre en cours contre l’Irak (les bombardement quotidiens des aviations américaine et anglaise) se transformait en offensive généralisée. Car, voyez-vous, cette guerre n’est jamais que " L’affaire irakienne ". Et les affaires sont les affaires….