Chers soutiens,
Nous lançons un SOS.
Jusque-là, on s’en sortait. Mais aujourd’hui, pour notre journal indépendant et libre, la facture est salée. Le prix du papier s’envole, et pas que. Comme les emmerdes volent en escadrille, ajoutons à cet envol inflationniste le coût de la poste, du routage, les frais de fonctionnement… La facture est salée, à ce jour autour de 4 600 euros par mois. Comme l’écrit Catherine Weil-Sinet dans son édito :
« En un mot comme en cent, on est dans la merde ! C’est toujours un peu déshonorant de faire la manche, malgré nos réticences, nous avons décidé de vous casser le morceau ! Sans pub, sans mécènes, sans trésor de guerre mais sans dettes, on est fait comme des rats, mais on n’a aucune envie de quitter le navire. »
« Siné Mensuel, c’est de la mauvaise herbe, de la tenace, de l’imbouffable. Une espèce rare, absolument pas protégée. À nous de la défendre bec et ongles », écrit Jean- Marie Laclavetine, romancier et éditeur.
Tous les dessinateurs sont au rendez-vous, de Willem à Jiho en passant par Sié et Lindingre. Berth, hospitalisé, a trouvé le moyen de faire un gag en vidéo. Même Daniel Pennac a, pour l’occasion, troqué sa plume de romancier pour un crayon. D’autres, en solidarité, ont envoyé des textes ou des vidéos : Corinne Masiero, Guillaume Meurice, Jackie Berroyer, Geluck, Benoît Delépine et Gustave Kervern… Il y en a pour tous les goûts. On est fauchés, mais on va pas arrêter de se marrer pour autant !
On compte sur vous parce que ni Bolloré ni Arnault ne vont nous sauver et, de toute façon, on ne mange pas de ce pain-là ! Vous êtes les seuls à pouvoir nous aider. Achetez le journal et, si vous le pouvez, faites un don.
On sait que ce n’est pas facile pour vous non plus. Alors merci !
L’équipe de Siné Mensuel