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Sans Canal Fixe : Télé libre ou libérés de la télé ?

De la télé-brouette au cinéma documentaire (5 janvier 2004)

En 1999, à la création de Sans Canal Fixe, il y avait le projet d’aborder la télévision avec les outils théoriques du cinéma documentaire. On filmait, on montait, on montrait (en public).
Par jeu, par défaut, on a dit : c’est de la télé-brouette.

Une espèce de télé qui fabriquait des programmes qui ne passaient pas à la télévision. Un laboratoire qui ne passait pas par les stations obligatoires de la télévision (écriture, pré-achats, commissions de sélection).
Libre, donc.

Cinq ans après, Sans Canal Fixe existe par les films réalisés au sein d’un collectif, invente au quotidien des méthodes de production alternatives et non-marchandes.
Libérés de la télé, donc.

Aujourd’hui, on se recentre sur la fabrication, sur une idée de croissance soutenable, s’inscrivant dans la durée. La télévision, comme horizon, comme référent, limite le geste, enferme dans une logique de flux, de cases, et de soumission à l’actualité. Même libre, la télé ne dépasse pas la télé, au mieux, elle la critique.

Sans Canal Fixe fait un choix, le pari du cinéma documentaire, de la projection publique, et de la rencontre du public.


De la télébrouette au cinéma documentaire, donc. Lire le texte présentation de la période "télé-livre" : " Sans Canal Fixe, la télé libre de Tours" (Précision d’Acrimed)

 
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