Avec Laurent Ruquier sur le plateau, pour animer l’émission : Julie Hammett. Mais aussi quatre chroniqueurs et des invités. Soit, la plupart du temps, huit personnes en plateau. Ce qui, mécaniquement, ne laisse pas beaucoup de temps pour s’exprimer. Deux exemples : le chroniqueur-journaliste Selim Derkaoui parlera trois minutes en tout et pour tout, et la chroniqueuse-journaliste Eglantine Delaleu doit se contenter de… moins d’une minute.
Ajoutons à cela la multiplication des thèmes de discussion : la « manif anti-police » (sic) et le chèque carburant, à chaque fois pendant 20 minutes et avec deux intervenants supplémentaires. Entre les deux : une discussion-zapping à propos des chants homophobes de supporters de football, la fille d’un sénateur qui devient elle-même sénatrice, le rugby et Karim Benzema en tenue traditionnelle saoudienne.
Bref, une énième émission dont le concept servirait moins à informer... qu’à faire valoir les personnes qui s’expriment et par là-même construisent et entretiennent leur capital médiatique ? « Tout ça pour ça ! »