Propagandes de guerre
Depuis 1991, une même guerre impériale multiplie ses théâtres d’intervention, en dépit de la diversité des motifs invoqués et des enjeux immédiats de chacune des guerres successives (Golfe, Kosovo, Afghanistan).
Dans ce conflit généralisé, les propagandes utilisées par les belligérants deviennent des actes de guerre.
Et les médias dominants, quand ils n’épousent pas la propagande d’un des camps en présence, apportent aux affrontements menés par l’un d’entre eux le renfort de leur capacité de manipulation.
Ces mêmes médias, quand ils n’ont pas pris ouvertement parti, se sont bornés à s’opposer au déclenchement des hostilités avant de les accompagner, à l’instar de l’invasion puis de l’occupation de l’Irak par les armées américano-britanniques.
Ce qui est vrai dans le contexte Irakien l’est aussi dans d’autres conflits.
Pourquoi, comment ? Avec quels effets ? Quelles conclusions en tirer ?
C’est ce que la critique des médias, parce qu’elle est une composante essentielle de l’opposition à la guerre et à la volontaire organisation de la désinformation, doit permettre de comprendre.
Ainsi les médias dominants ne sont plus pour nous des partenaires, ils deviennent des adversaires.
Quels moyens peuvent être utilisés pour les contrecarrer ?