Les éditions sociales et La Dispute ont besoin de vous !
Deux maisons, trois éditrices, un même engagement
En France, l’édition vit écrasée par une poignée de grands groupes capitalistes. Ces groupes aux chiffres d’affaires vertigineux possèdent des centaines d’éditeurs, des groupes de diffusion et distribution, des réseaux de ventes, mais aussi une quantité de médias à leur service. Récemment, beaucoup de monde s’est ému du rachat d’Hachette par Bolloré. Mais le monde du livre n’a malheureusement pas attendu le patron de Cnews pour servir des logiques de prédation capitaliste et de guerre idéologique.
Les éditions sociales et La Dispute font partie des éditeurs qui s’opposent à ces empires. Deux maisons, deux catalogues, mais une seule équipe d’éditrices, au service d’une même ambition éditoriale. Nous publions des livres exigeants pour transmettre des savoirs populaires, reconstruire un espace de débats marxistes, renforcer la puissance de penser et d’agir de celles et ceux qui veulent transformer le monde et changer la vie.
Tout ça, nous le faisons à notre échelle, celle de petits éditeurs indépendants et autonomes, dont les moyens sont sans commune mesure avec ceux des grands groupes de l’édition. Si nous menons ce combat en mettant notre cœur à l’ouvrage, c’est parce que nous sommes convaincues que, même si l’édition critique que nous défendons ne suffira pas à abolir l’état actuel des choses, elle peut beaucoup y contribuer. Aujourd’hui, c’est nous qui avons besoin de vous.
Aujourd’hui, nous avons besoin de vous
Ces dernières années ont été bien remplies. Nous avons rajeuni nos équipes, déployé nos catalogues, publié des dizaines d’auteur⋅ices, changé nos maquettes, lancé de nouvelles collections, repensé notre présence sur les réseaux sociaux, changé de diffuseur, stoppé notre travail avec Amazon, multiplié nos initiatives en librairie et auprès des mondes militants. Ces choix sont payants, mais notre équilibre économique n’est pas encore établi.
Aujourd’hui, des défauts de trésorerie menacent la pérennité de nos maisons. Nous avons besoin de trouver 50 000 € dans les toutes prochaines semaines pour payer nos fournisseurs et nos salaires et passer le cap des prochains mois. Créées sans fonds propres il y a près de 30 ans, les deux maisons rencontrent aujourd’hui des besoins de trésorerie dus à des mois de vente difficiles et à une forte inflation du prix du papier. Pour vivre, une entreprise comme la nôtre ne peut compter sur aucun mécène, simplement sur la vente de ses livres, qui sont des livres dont la rentabilité ne s’établit que sur le long terme.
En plus de 25 ans d’existence, c’est la première fois qu’on en appelle à votre solidarité. En participant à notre campagne, vous nous aidez à poursuivre notre engagement et notre développement éditorial.
Rendez-vous ici pour contribuer à la cagnotte.