Le 18 mars 2000, Philippe Sollers, éditorialiste associé au Monde , est le seul invité d’Edwy Plenel, directeur de la rédaction du Monde et animateur du " Monde des dées " sur LCI.
Texte :
" Bienvenue au Monde des Idées. Admiré ou détesté, loué ou moqué, il ne laisse personne indifférent. On pourrait dire, mais il n’aimerait pas, que c’est notre grand écrivain d’aujourd’hui. Depuis plus de quarante ans, il domine la scène des lettres. C’est Philippe Sollers. C’est mon invité d’aujourd’hui. Et c’est un Philippe Sollers un peu spécial. On va parler de son dernier roman, Passion fixe, chez Gallimard, mais on va surtout parler de lui ".
[Plenel lit alors un extrait d’entretien avec Sollers conduit par Le Monde des Débats de mars 2000 ]
" Alors, je lis toutes les critiques sur ce livre - et je partage leur opinion : je pense que c’est un grand livre, je pense que c’est une passion au beau fixe, je pense que c’est un livre gai, un livre qui donne envie de vivre, de se battre pour vivre ".
Quelques minutes plus tard, Plenel :
" Retour au Monde des Idées. Nous dialoguons avec Philippe Sollers autour de son nouveau roman, Passion fixe, qu’il faut lire, qui rend gai, joyeux, qui donne envie de se battre, pour la vie, pour aimer, pour l’amour. "
Fin de l’entretien. Plenel : " Merci Philippe Sollers. A bientôt "
Rappel : Edwy Plenel reçoit un autre éditorialiste associé au Monde (LCI, 15/1/2000)
" C’était un vieillard, et en fait vingt ans après nous nous disons : c’était un jeune homme. Et un livre, un livre monument, un livre passion, un livre de bonheur, de joie, de plaisir - je le dis parce que je l’ai partagé en le lisant - joie des idées, bonheur du débat, euh, au fond, plaisir de l’aventure intellectuelle, nous le dit, c’est Bernard-Henri Lévy, Le siècle de Sartre . Et donc, ce livre Bernard-Henri Lévy - merci de nous réserver un peu la primeur de ce premier dialogue autour ce cette somme, de ce grand livre. Au fond la surprise dans ce livre, on nous met tous dans des boites, on vous met aussi dans des boites, c’est de se dire que l’homme du combat contre la " Barbarie à visage humain ", le philosophe qui a promu aussi le droit d’ingérence humanitaire, etc., et finalement, il nous fait un grand livre, certain de vos amis disent : c’est peut être votre meilleur livre, c’est un livre où le lecteur mène dialogue avec vous, vous suit dans cette cavalcade. »
(Deuxième partie de l’émission : nouvelle présentation de Plenel :
" Le siècle qui s’annonce et sur lequel ce jeune philosophe, mort il y a vingt ans, a beaucoup à nous dire. En tout cas c’est ce que croit et ce que dit fort bien dans un livre monument, on dirait une statue mais en fait une statue c’est figé, c’est plutôt un tableau, une sorte de grande fresque, Bernard-Henri Lévy, dans cet hommage à Sartre. Alors on a parlé Bernard-Henri Lévy [...] a feuilleté votre livre, et autour au fond de tout ce que vous nous faites redécouvrir dans cette aventure, dans la joie, le plaisir, le bonheur, l’irrévérence, les indignations, le droit de se tromper mais de se tromper aussi pour une bonne cause tout en se trompant, etc., donc cet éloge de la complexité, et maintenant on doit parler quand même du philosophe, parce que vous êtes philosophe et écrivain. "
Rappel : Le Monde reçoit Le Monde sur France Culture
Le 25 novembre 2000 Jean Marie Colombani (directeur du Monde) reçoit à son émission de France Culture, " La rumeur du monde " …Alain Minc (président du conseil de surveillance de la S.A. Le Monde) à l’occasion de la parution jusqu’alors insuffisamment remarquée de son dernier (et périssable) ouvrage : " www. capitalisme.fr ". Une réception qui commence bien : quand Jean-Marie Colombani " invite Alexandre, Alexandre Adler, à engager le fer avec Alain Minc " , Alexandre Adler bat en retraite précipitamment : " engager le fer, non. Car moi je suis d’accord avec Alain Minc. "