« Alinghi a remporté la Coupe Louis-Vuitton, ticket d’entrée obligatoire pour participer à la phase finale de la Coupe de l’America. Voilà les faits bruts. Voilà surtout un formidable succès qui doit tout à un mariage très réussi. Car il n’était pas évident d’unir des marins néo-zélandais, longtemps héros d’une nation, avec la technologie, la finance et l’organisation suisse. Cette mayonnaise complexe, Ernesto Bertarelli a pourtant réussi à la faire monter. Avec panache, avec intelligence et surtout avec un esprit nouveau.
Bien sûr, il y a l’argent. Enormément d’argent. Près de 100 millions de dollars. Mais l’argent ne suffit pas.(…)
Bien sûr, il y a les marins néo-zélandais (…) Mais là encore, cette seule explication ne suffit pas. (…)
A l’heure des premiers bilans, un constat s’impose. Les Suisses ont montré qu’ils étaient capables de s’adapter avec maestria à un monde nouveau, que l’on peut aimer ou détester. Avec Alinghi, nous avons là un concentré, intelligent, de mondialisation. »
Un article signé Philippe Dumartheray, paru dans le 20 janvier 2003 du quotidien de Suisse romande 24 heures.
Lien vers l’article périmé (Acrimed, 13/04/2009)