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Les éructations d’un "consultant" :

Au choix : le capitalisme et la publicité ou Auschwitz et le Goulag !

Dans son édition du 4 juin 2001, CB News, hebdomadaire principalement destiné aux publicitaires et responsables de la communication, a publié une tribune d’une page signée Pascal Avot, présenté comme " consultant, auteur de la campagne d’affichage sur les femmes afghanes ". Il réagit au dossier de sept pages que Le Monde diplomatique a consacré à " La pieuvre publicitaire " dans son édition de mai 2001.

On lit et on commente un peu (en italiques et entre parenthèses)

« Le dernier numéro du Monde diplomatique , mensuel dont on se demande souvent ce qu’il peut bien avoir de diplomatique, est un véritable concentré du discours antipublicitaire […]

Derrière le discours prétendument neuf du Monde diplomatique se dissimule une idéologie immuable. De quoi est-elle faite ? D’un dégoût profond, enragé, pour le commerce en général et les marchands en particulier […] Cette idéologie, est-ce le marxisme ? Oui et non. Oui, parce qu’elle lui emprunte sa vision bipolaire du réel (sic), son culte (re-sic) de la guerre civile et ses airs intellos (sauve -qui- peut !). Il suffit de lire les discours d’Hitler (alias Le Monde diplomatique ?) pour constater qu’ils sont littéralement tissés de dénonciation de l’économie libre (et du capitalisme des marchands de canons !) […]

Avec les camps de concentration, l’antimarché (cette nuit où tout se confond ! ) est une signature commune aux pires systèmes politiques du 20ème siècle (et à Attac, cette officine du totalitarisme ?). Se prétendant idéaliste, généreuse et indignée, cette idéologie servit d’alibi économique à l’extermination des Juifs d’Europe et au massacre des paysans en Ukraine […]

La publicité n’est pas totalitaire. Croire le contraire est un affront fait à tous les vrais résistants, d’hier comme de demain, à tous les vrais innocents dans toutes les fosses communes […] Taxer la pub d’être vouée à la destruction des sociétés humaines, c’est servir les systèmes qui le sont réellement, en mettant dans le même sac des rêveurs bruyants et des fous sanguinaires […] Loin de moi l’envie de dire que tous les marchands sont honnêtes […] Ce n’est pas le marché qui les rend mauvais ; c’est eux qui même lorsqu’ils s’enrichissent, le dévalorisent. » (Un dépliant publicitaire gratuit à celui qui nous expliquera cette dernière phrase !)

 C’était un exercice de travaux pratiques pour publicitaires, sur le thème : "Rédigez un article choc fondé sur le principe : "Plus c’est gros - ou grossier - plus ça marche ou ça peut marcher". " L’auteur a obtenu une excellente note …

 
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