Pour Le Figaro Magazine du 31 octobre 2003, le syndicalisme est " la dernière Bastille "... Mais toutes les organisations ne sont pas logées à la même enseigne.
Certes, tel article nous dit que " la "bande des cinq" (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) a encore les moyens de bloquer ou de freiner les réformes ", qu’ " on a permis, surtout au trio CGT-CFDT-FO, de devenir et de demeurer un Etat dans l’Etat, aux frais du contribuable ", etc.
Sur l’illustration d’ouverture du dossier, derrière le titre " La dictature des syndicats ", on voit une espèce de patte d’éléphant qui écrase l’hexagone... Y figurent seulement quatre sigles : " SUD ", " CGT ", " SNES ", " FO ". Soit deux des cinq dénoncés par ailleurs [1].
Chacun pourra ainsi de lui-même faire le tri des organisations qui ont ou pas la faveur du Fig Mag.
Mieux, l’introduction du dossier commente une photo, prise en février 2003 des " cinq dirigeants des principales centrales syndicales françaises ", dans les tribunes du Conseil économique et social. La légende du Fig Mag se passe de commentaires : " à gauche, l’habile Bernard Thibault qui, vaille que vaille, pilote la CGT ; une rangée plus bas, le chrétien et discret Jacques Voisin qui discipline la CFTC ; le libéral-syndical Jean-Louis Cazettes qui encadre la CFE-CGC ; le tonitruant Marc Blondel qui commande FO pour quelques mois encore ; et le réformiste François Chérèque qui a choisi de lancer la CFDT dans le vent de l’Histoire. "