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L’actualité des médias n°72 (octobre-novembre 2009)

par William Salama,

Notamment : Regroupements et conflits dans la presse magazine - Petites et grandes manœuvres dans l’audiovisuel - Statut de la presse en ligne – Déontologie ?

I. Presse écrite

 Diffuseurs en grève. S’opposant à « un texte sur la modernisation des imprimeries prévoyant un volet de formation mais qui est utilisé essentiellement pour justifier des licenciements », le Syndicat général du Livre et de la communication écrite (SGLCE-CGT) a débrayé du 27 au 28 octobre dernier. Suivi, dans la foulée, par la CGT des NMPP, « se déclarant "solidaire de toutes les initiatives" ».

1. Presse quotidienne

  Le Parisien vers le low cost ? «  L’inquiétude » [1] est de retour au Parisien du groupe Amaury, lequel a convoqué le 26 novembre, un comité d’entreprise extraordinaire. Mais, nuance, non sur le thème d’un « « plan social massif », mais un plan d’économies de près de 10 millions d’euros qui pourrait prévoir jusqu’à 50 départs volontaires et la renégociation des accords sur le temps de travail  » (Les Echos du 25 novembre). Marianne-en-ligne (30 septembre) croit voir après ce « coup de torchon de la rentrée » (lire l’Actualité des médias, n°71) suivi d’une « sévère motion de défiance » de la part de sa rédaction (Presse News, 14 octobre), « une refonte globale du titre vers un modèle "light" ou low-cost ».

  Le Parisien , Bolloré en embuscade ? Et voilà que l’insatiable Bolloré, apparaîtrait en embuscade : « L’évincement des membres de la direction, qui a pris la rédaction de court, a eu lieu quelques jours seulement après un déjeuner organisé discrètement entre la patronne du groupe Marie-Odile Amaury et l’homme d’affaire Vincent Bolloré. Le milliardaire, proche du chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, qui édite les gratuits Direct Matin, Direct Soir et Direct Sport, et cherche à lancer son propre quotidien payant, aurait des vues sur le Parisien. » (« Bolloré fait-il tomber des têtes au Parisien ?  »,(nouvelobs.com - ?25 septembre).

 Le Monde.fr contre Le Monde tout court. Selon Rue89 (23 novembre), un « "mouvement d’humeur" » (motif : un « blocage des négociations sur l’organisation du travail découlant d’une collaboration accrue entre l’équipe de journalistes du papier et la filiale web ») de l’intersyndicale du Monde conduit les journalistes à brandir la menace « de cesser, à partir du 1er décembre, d’alimenter le site LeMonde.fr en articles exclusifs pour le web ». Et Rue89 de préciser : « "Le mouvement vise la direction du Monde, pas l’équipe du web", explique un journaliste ». Reste que c’est bien la « politique de rémunération  » de la direction [2] qui est visée par cette « humeur ».

 Un nouveau quotidien sportif pour titiller L’Equipe Lancement du Quotidien du Foot (Lafont Presse) : « entièrement consacré au football, a l’objectif de vendre entre 50 000 et 80 000 exemplaires dans un marché dominé par L’Equipe ». Dès lors, Amaury va-t-il ressusciter Aujourd’hui sport  ? Rappel : pour protéger L’Equipe, chatouillé par la baisse de ses recettes publicitaires et concurrencé par le 10 sport, le groupe Amaury avait lancé puis arrêté la parution d’Aujourd’hui sport, une fois son rival éliminé.

 Le déclin américain, les mesurettes françaises. De l’autre côté de l’Atlantique : « entre avril et septembre 2009, les quotidiens américains ont diffusé près de 4 millions d’exemplaires en moins par jour. En cause : la migration des lecteurs vers les sites en ligne. » (Libération, 26 octobre). Une chute de 10,6%, des signes annonciateurs peu optimistes… En France, le gouvernement a débloqué 15 millions d’euros pour une opération destinée « à attirer les jeunes de 18 à 24 ans vers la presse quotidienne grâce à un abonnement gratuit  » (CB Newsletter, 28 octobre). "Monjournaloffert.fr", permet, depuis sa mise en orbite, à « plus de 150 000 » abonnés de recevoir ainsi « un exemplaire par semaine du quotidien » (sic). Et les autres jours de la semaine… ils iront s‘informer sur internet ?

2. Presse régionale

 À La Nouvelle République du Centre Ouest (NRCO), maintien du plan social. La direction a plafonné à 100 000 euros le montant des indemnités totales des 116 emplois qui seront supprimés (départs volontaires). Au vu des « " moyens" dont dispose l’entreprise pour le financer, a indiqué Hugues Le Guellec, représentant CGT au CE », le comité d’entreprise qui voulait annuler en justice ce plafond a été débouté par le tribunal de grande instance de Tours (CB Newsletter, 28 octobre).

3. Presse magazine

 Roularta réorganise sa presse sans nouvelle casse (pour l’instant). Roularta ambitionne de relancer internet (avec un site payant à venir) et de réorganiser sa structure en 3 pôles : un pôle « grand public », dont la direction est confiée à Christophe Barbier regroupant L’Express et L’Expansion ; un pôle « médias spécialisés » pour L’Entreprise, de L’Étudiant et Mieux Vivre ; et, enfin, un pôle « femme et décoration » pour Point de vue, Maison Française, Maisons Côté Sud, Côté Est. Selon Le Figaro du 2 octobre, ce vaste chantier était reçu avec une « motion de soutien » de la société des rédacteurs de L’Expansion et de la société des journalistes de L’Express.

Mais la décision du 16 octobre, annoncée lors du comité d’entreprise aux élus du groupe Express-Roularta de placer la direction de L’Expression sous la coupe de L’Express « a aussitôt semé l’inquiétude au sein de la rédaction de L’Expansion » craignant que cette direction unifiée mette « fin à leur indépendance rédactionnelle ».(Le Figaro, 19 octobre). Enfin, le 18 octobre, « une assemblée générale, visant toutes les publications du groupe Express-Roularta […] à l’appel des syndicats (SNJ, CGT, CFDT, FO et CFTC) […] réunissant environ 200 personnes a voté le principe de grève du site avec pour mot d’ordre "zéro suppression de poste et notre refus de créer des titres low-costs"  » (Le Figaro, 19 octobre). Rappelons que le groupe de presse belge sort d’un plan d’économies de 15 à 20 millions d’euros qui a supprimé 52 postes, l’année dernière.

 Regroupement dans la presse auto. Pour affronter un rétrécissement du marché publicitaire qui affecte leur segment et « créer de nouvelles synergies éditoriales et marketing […] prélude à un développement significatif de leurs activités digitales  », Mondadori et Springer ont créé un joint-venture, EMAS, le 1er octobre : « regroupement de l’Auto-Journal et Sport Auto, propriétés à 100% de Mondadori France, avec Auto Plus, édité par EMAS (Editions Mondadori Axel Springer) depuis 1988 ». Et les voilà devenus numéro 1 sur tous les types de presse automobile. (CB Newsletter 1er octobre)

 Regroupement dans la presse TV. Ce couplage, baptisé « Planète TV », réunit les trois magazines de Prisma Presse (Télé Loisirs, Télé 2 semaines et TV Grandes chaînes) à Télé Z. Si ce regroupement leur permet de vivre longtemps, ils auront beaucoup d’argent : « 50 000 euros » la page de pub vendue (16 millions de lecteurs) - (CB Newsletter 5 octobre).

 Bakchich sans artiches. La société Bakchich s’est vue, le 9 novembre, déclarée en cessation de paiement par le Tribunal de commerce de Paris et espère être placée en redressement judiciaire afin de s’offrir plus encore quelques généreux investisseurs désintéressés.

 Prisma offre un beau parachute. Fabrice Boé, en partance de Prisma, « négocierait son départ entre 2,5 et 3 millions d’euros. ». Ce que ne dément pas la direction selon CB Newsletter du 29 octobre. « Une telle dépense serait une véritable provocation alors que l’on nous limite tous les budgets, que l’on nous impose des économies sur tous les postes et sur l’emploi (plan de départ, limite du recours au CDD)  » indique la CGT.

 Wolters Kluwer France : le CE et les syndicats déboutés. Le Tribunal de Grande Instance de Nanterre a débouté dans son jugement du 16 octobre 2009 le comité d’entreprise et les syndicats de Wolters Kluwer France de leur demande en annulation du Plan de Sauvegarde de l’Emploi (version orwellienne du Plan de licenciement) qui programmait la suppression de 184 emplois sur 1200. Pour en savoir plus, lire la fin de notre article sur la lutte des salariés de Wolters Kluwer France

II. Audiovisuel

 TDF licencie. TDF propose un plan de départs « volontaires » à ses salariés, quelque 374 cordiales invitations. Les salariés le refusent. Le diffuseur audiovisuel va « donc procéder à un plan de licenciement », traduisent Les Echos (9 novembre).

1. Télévisions<

 Régie Publicitaire de France Télévisions : étranges convoitises. Aux dernières nouvelles, la régie publicitaire de France Télévisions, qui demande l’ouverture de 70 % son capital afin de trouver de nouveaux partenariats, était prête à se vendre à Orange (marque du groupe France Télécom). Mais, quatre autre candidats sont aussi en lice : NextRadioTV, Stéphane Courbit, Hi-Media et le groupe Lagardère, « qui serait revenu dans la course après avoir été évincé » (Les Echos, 16 novembre) On se demande vraiment qu’elle est l’opportunité d’une telle ouverture : « Est-ce vraiment le moment de privatiser la régie ? Est-ce que les intérêts de France télévisions sont bien défendus ? Pourquoi priver FTE (France Télévisions Entreprise) d’une telle force de frappe ? Pourquoi cette précipitation ? La CGT demande le maintien de FTP au sein de France télévisions. » (Communiqué CGT France télévisions - Compte-rendu du CCE de France télévisions des 12 et 13 novembre).

 TF1 et M6 : forcing (presque) gagnant contre la taxe. « La taxe sur les chaînes privées, mise en place pour compenser la fin de la publicité sur France Télévisions, va être modulée, selon un amendement adopté en commission des Affaires culturelles au Sénat » (Le Figaro,19 novembre ). TF1 et M6 qui refusaient de la payer ont donc eu presque gain de cause : Presque, parce que nos sémillants sénateur de rejeter l’amendement le 24 novembre. Presque enfin, parce que le ministre du Budget, « Eric Woerth », s’est toutefois « déclaré "prêt à faire un geste sur 2009", mais ne souhaite "pas remettre en cause les règles du jeu car il y aura nécessairement transfert, même si internet en bénéficie." » (CB Newsletter, 26 novembre).

 Taxe, petite histoire de lobbying. Après avoir envoyé une lettre de doléance à Bruxelles, TF1 et M6 ont convaincu le député UMP en charge des médias de plaider leur cause lors du vote du budget 2010. Lequel invoqua, droit dans ses godillots, « une situation exceptionnelle », en affirmant que «  TF1, Canal Plus et M6 [connaissaient] une contraction sans précédent de leurs chiffres d’affaires publicitaires et donc de leur financement principal  ». Les pauvres ! « Canal+ enregistre une amélioration de +21,4% de son résultat opérationnel » (CB Newsletter, 13 novembre) ; et « au troisième trimestre, [TF1 et M6] ont connu un regain de forme tant en termes d’audience que de recettes publicitaires » (Le Figaro, 11 novembre).

 Canal Plus, TF1 et M6 veulent s’entendre sur le Net. L’alliance des frères ennemis, nouvel épisode… Canal Plus, TF1 et M6 chercheraient à s’associer pour créer une plate-forme commune de télévision de rattrapage pour vendre plus cher aux annonceurs la publicité vidéo et les bannières Internet. Cela dit, pour «  des raisons de concurrence », ce projet peut capoter. Si bien que « pour éviter de se retrouver dans [cette] situation, les chaînes françaises opposent l’argument suivant. TF1, M6 et Canal+ sont ouverts à l’arrivée d’autres acteurs sur leur plate-forme commune. Orange aurait même été approché » (Les Echos, 12 octobre).

 Publicité : La CGT réclame le statu quo à France Télévisions. La régie publicitaire convoitée, et les chaînes privées bataillant contre la taxe (lire plus haut), la CGT de France Télévisions demande « le maintien de la publicité avant 20h sur les chaînes du groupe public » (Communiqué du 12 octobre). Le syndicat souhaite un « "panachage des ressources, appuyé sur la redevance", afin de garantir l’indépendance économique de France Télévisions" ».

 Passage au tout numérique. « Dans la nuit du 2 au 3 février », l’Alsace va vivre un événement historique dans l’histoire télévisée et "de la surconsommation" Française : le passage au tout numérique. Suivront d’autres nuits folles de basculement, telles « le 9 mars pour la Basse-Normandie, le 18 mai pour les Pays-de-la-Loire et le 8 juin pour la Bretagne », jusqu’au 30 novembre 2011 qui parachèvera l’œuvre « d’extinction [de la télévision hertzienne] complète sur tout l’ensemble du territoire métropolitain » (CB Newsletter, 4 novembre).

 La rédaction de TF1 « entre malaise et explosion ». Tel est le titre historique d’une pétition remise à la direction de TF1 pour « dénoncer un "malaise" et des conditions de travail "inacceptables" au sein de la chaîne du reportage , sur fond de plan d’économies et de rapprochement des rédactions de TF1 et LCI » (AFP, 18 novembre). Les motifs sont sans équivoque : « la règle de la rentabilité s’est substituée à celle de la qualité, au détriment des salariés  ». Les signataires sont unis : « "toute la chaîne de reportage" : monteurs, rédacteurs, journalistes reporters d’images (JRI), preneurs de son, personnel technique et administratif, etc.  ». Et la direction reste fidèle à elle-même : « Interrogée par l’AFP, la direction de la chaîne a confirmé qu’un "texte de revendication" avait été remis mais "vierge de signatures", outre celles des syndicats. » Ambiance…

 TV Orléans en pénitence. Selon CB Newsletter du 13 novembre, la chaîne locale de l’ancien groupe Hersant, Orléans TV, est « en redressement judiciaire, avec une période d’observation allant jusqu’au 16 décembre ». Aux aguets, « la Caisse d’Epargne, Crédit Agricole et un pôle presse régional (La République du Centre, la Nouvelle République) ».- ce dernier en étant déjà partiellement propriétaire – et quel propriétaire : ayant refusé de renflouer son acquisition de l’année dernière, il a déposé le bilan et laisse 11 employés faire grève depuis « une douzaine de jours […] pour dénoncer les conditions de travail et le climat au sein de l’entreprise ».

2. Radios

  La RNT a des ratés (suite). Passée l’euphorie de son lancement, la RNT est de plus en plus décriée, notamment à cause de son coût. Le 20 novembre le Conseil d’Etat auditionnait plusieurs radios locales qui lui ont porté recours contre la sélection des radios éligibles (Satellifax, 28 octobre). A l’issue de cette réunion : « Selon plusieurs sources présentes » (CB Newsletter, 25 novembre) « les opérateurs ont quasi-unanimement montré leur envie de basculer en numérique, même si de nombreuses divergences existent dans les modalités du déploiement ». En effet, un rapport [3] de l’ancien pdg de France Télévisions, Marc Tessier, qui a peut-être lu Acrimed , « se montre très sceptique sur le projet » et « écarte l’aide de l’État et met les stations devant leurs responsabilités. » (Le Figaro, 10 novembre). Après le tacle d’NRJ (lire « l’Actualité des médias n°71 »), lesdites stations semblent moins enthousiastes pour les prendre... À noter que le rapport Tessier commandé par Fillon a vite été contré par celui du député Hamelin, en date du 18 novembre : « un second rapport devrait calmer le jeu » (CB Newsletter, 18 novembre), et que le CSA « a mis en place une mission de déploiement constituée de 4 groupes de travail : Planification de la ressource, Calendrier de déploiement, Signalisation et Contenu des données associées ». (CB Newsletter, 25 novembre).

III. Internet

 Le statut d’éditeur de presse en ligne au JO. C’est fait : après l’intense lobbying de quelques sites indépendants, est publié le statut qui œuvre pour la « reconnaissance de la profession [...] car tous ceux qui communiquent sur le Net ne font pas de la presse ». (site internet du SPIIL - Syndicat de la Presse en Ligne). Ces derniers pourront se partager les 20 millions de l’État alloués aux éditeurs de presse qui ont désormais un statut. Paru au JO, « ce statut permettra notamment aux sites d’information d’obtenir un numéro de commission paritaire, mais aussi des aides à la presse dans le cadre du fonds d’aide au développement des services de presse en ligne (dépendant de la DDM) et doté de fonds spéciaux suite aux Etats généraux ». Reste que ledit statut écarte les sites associatifs, dès lors qu’ils n’emploient pas ou n’ont pas les moyens financiers d’employer des journalistes, même s’ils effectuent un travail d’« information » non moins indispensable que celui des sites « professionnels ». Eux et eux seuls se partageront la manne de l’Etat [4]. Et le Syndicat de la Presse en Ligne (SPIIL) entérine. Nous y reviendrons.

Et pour finir

 Lagardère ne va pas si mal. Il criait au loup mais se montre « moins pessimiste » sur ses « perspectives de résultat opérationnel courant (Resop) en 2009, après avoir publié hier un chiffre d’affaires proche des attentes sur neuf mois, en baisse de 3,9% à données comparables » (CB Newsletter, 6 novembre). Lire ci-dessus les autres nouvelles sur le groupe.

 Le PS retoqué. « L’Assemblée a logiquement repoussé mardi par 293 voix contre et 187 pour une proposition de loi (PPL) socialiste qui voulait empêcher une entreprise vivant de commandes publiques de posséder un journal, une radio ou une télévision. » : c’ est ce que rapportent (logiquement…) Les Echos du 25 novembre.

 Déontologie pour tous ? Une lettre, signée du SNJ, du SNJ-CGT et la CFDT adressée au président de la République fait état de la « situation extrêmement préoccupante du secteur, tant au plan économique que des conditions de travail ». Un long cahier de doléance, avec un passage important sur volet social [5]. Une autre volet de cette lettre ouverte, (étrangement occulté par l’AFP, ou vraiment peu explicité par Le Monde) : le projet de code déontologie.. Il suffit de citer :
« Un projet de code de déontologie vient d’être rendu public. Permettra-t-il enfin d’engager la discussion entre représentants des journalistes et des patrons ? C’est une question ! Cette discussion sera-t-elle ouverte et sincère ? C’en est une autre.
- En tous cas, les syndicats de journalistes ne pourront accepter un code qui n’engagerait pas la responsabilité de tous les acteurs de la chaîne éditoriale, du plus humble des rédacteurs jusqu’au directeur de la publication, en passant par tous les stades des hiérarchies rédactionnelles.
- Ils ne sauraient accepter un code qui cherche à faire porter le chapeau au seul journaliste de terrain, dont la tâche est déjà rendue plus que difficile par les dérives éditoriales et économiques imposées par les éditeurs, ainsi que par des conditions de travail considérablement dégradées.
 »

 
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Notes

[1Les Echos du 26 novembre

[2et derrière elle, Lagardère « actionnaire du groupe Le Monde à hauteur de 17%, et à 34% dans Le Monde Interactif (qui produit lemonde.fr) »

[3« Perspectives de financement du projet de radio numérique terrestre »

[4A l’exception notable d’ « Arrêt sur images » qui a décidé de refuser l’argent public…

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