Michèle Cotta et la censure
Jean Glavany, directeur de campagne de Lionel Jospin, a été interrogé sur France Inter (13 mai 2002) par Pascal Clark (Emission "Tam, tam, etc.") sur la non-diffusion par la télévision d’un film tourné, dans l’atelier de campagne de Lionel Jospin, par les deux réalisateurs d’un documentaire sur la victoire de l’équipe de France lors de la Coupe du monde de football. Glavany a expliqué que cette non-diffusion entre les deux tours n’était ni de son fait ni de celui de Jospin. Il s’agit, selon lui, d’une décision de Michèle Cotta, PDG de France Télévision, qui redoutait que ce film, au cours duquel on entendait des propos très critiques de socialistes contre Jacques Chirac, ne favorisât la campagne de Le Pen.
Stéphane Paoli et la révérence
L’entre-deux-tours des présidentielles a donné l’occasion d’un déferlement de propagande chiraquienne. Envolées les affaires, Ouvéa, les valeurs communes. Chirac devenait l’Homme de la République. Le 3 mai sur France Inter, Stéphane Paoli posait la question suivante : « M. Chirac, vous avez prononcé hier soir un mot qui est beau parce qu’il est fort. Vous avez dit : ça [ce résultat du premier tour] nous oblige tous ».
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