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PRESIDENTIELLE 2007

Sur France Culture : Autopsie de l’extrême-gauche par des animateurs cultivés

par Henri Maler,

La parution de L’extrême gauche plurielle, entre démocratie radicale et révolution, vaut à son auteur - Philippe Raynaud, professeur de science politique à l’Université Paris 2, membre de l’Institut universitaire de France - d’être invité dans de nombreuses émissions. Jusque-là, rien de plus banal. Et notre propos n’est pas ici d’évaluer cet ouvrage : un ouvrage qui ne dissimule aucun de ses parti pris, théoriques et politiques, et qui conjugue critique et polémique. Nous importe essentiellement le discours et la pratique des journalistes.

Le mardi 10 octobre 2006, sur France Culture, dans l’émission « Du grain à moudre », autour de Philippe Raynaud, étaient réunis Isabelle Sommier (chercheuse au Centre politique de Paris 1), Marc Lazar (directeur de l’Ecole doctorale de sciences po), Bernard Poulet (journaliste et rédacteur en chef à L’Expansion) et Isabelle Saporta journaliste à Marianne [1]. Une bien étrange émission, en vérité, qui vaut bien que l’on décrypte longuement le travail de ses producteurs-animateurs : Julie Clarini et Brice Couturier [2] .

Le plan de table

Alors que la seconde partie du livre - plus de la moitié - est consacrée à un examen de « l’extrême-gauche en philosophie » et à une discussion des thèses défendues notamment par Alain Badiou, Etienne Balibar, Daniel Bensaïd, Toni Negri et Michael Hardt, aucun de ces auteurs n’est présent. Alain Finkielkraut avait, une quinzaine de jours auparavant, invité simultanément Philippe Reynaud et Alain Badiou. Et, en raison de l’indisponibilité de ce dernier, l’émission avait été annulée. Nos gentils animateurs du « grain à moudre » n’ont pas eu de tels scrupules.

Il est vrai que Brice Couturier dès l’introduction de l’émission a discrètement distillé son mépris : « On verra comme un signe du temps le fait qu’une sommité de notre science et de notre philosophie politique, tel que Philippe Raynaud, auteur d’un dictionnaire de philosophie politique ait interrompu ses austères dialogues avec Tocqueville, Aron, ou Lévi-Strauss pour se pencher sérieusement sur les œuvres de Toni Negri, Alain Badiou ou Etienne Balibar.  »

La première partie du livre étant consacrée aux « nouvelles radicalités », ce sont elles qui ont mérité l’attention de nos présentateurs. Aucun représentant de ces « radicalités » n’était non plus présent. Mais, après tout, des représentants des sciences sociales peuvent bien débattre entre eux en l’absence de leur objet d’étude. Un débat d’entomologistes ne requiert pas la présence des insectes...

Seulement, voilà : si l’on excepte Isabelle Sommier qui se défend d’être une militante, tous les autres participants se prévalent de positions politiques très hostiles aux insectes en question. Et si, parmi ces derniers, certains d’entre eux peuvent à la rigueur se prévaloir d’analyses légèrement distanciées, tel n’est pas le cas de Bernard Poulet et encore moins d’Isabelle Saporta. Mais, après tout, ce ne sont pas les invités qui ont choisi qui devait se trouver autour de la table.

Libres de leurs propos que l’on ne discutera pas pour eux-mêmes, leur présence dépend de ceux qui les accueillent et qui, de questions tendancieuses en remarques dépréciatives, ont imprimé leur marque au « débat » et bien mérité de la culture à sens unique qui tient lieu de polyphonie sur France Culture.

Le menu

Le titre annoncé sur le site de l’émission était le suivant « Qu’est-ce que l’extrême gauche peut apporter à la gauche gouvernementale ? ». Variantes radiophoniques : en annonce de l’émission, « De quel poids pèse la gauche radicale aujourd’hui en France ? » ; en début d’émission, « Le poids réel de la gauche radicale sur la gauche du gouvernement. » Le premier et le troisième de ces titres ne manquent pas d’allure : comme si seul importait s’agissant de l’extrême-gauche, sa contribution à la gauche gouvernementale... dont on découvrira, évidemment, qu’elle ne peut être que nocive.

Quant à l’introduction de Brice Couturier, elle fut ponctuée de remarques pleines de tact. Nous avons déjà cité l’une d’entre elles, en voici deux autres :

- Après avoir souligné l’extraordinaire prescience de Philippe Reynaud qui avait pronostiqué dès 1999 que la gauche radicale n’allait pas disparaître, Brice Couturier poursuit : «  Les mouvements sociaux de décembre 95, le non de gauche au référendum du 29 mai 2005, plus récemment, les grèves d’étudiants contre le CPE ont montré que l’extrême gauche conservait dans notre pays une forte capacité de mobilisation. Et, jusque dans les urnes, cas unique en Europe, les différentes formations trotskistes ont recueilli jusqu’à 10% des voix aux présidentielles de 2002. Deux fois moins que l’extrême droite, certes... [...]  ». La comparaison est habituelle...

- Puis, après s’être étonné qu’une « sommité de notre science et de notre philosophie politique » se soit penchée sur des auteurs subalternes, Brice Couturier poursuit : « Plus généralement, on se demandera aujourd’hui si face à une gauche du gouvernement qui est parfois apparue comme hésitante, en panne de doctrine et de programme, déconnectée de l’électorat populaire, les gauches radicales pourraient imposer leur pouvoir d’intimidation, pour citer Eric Dupin. »

Hors d’œuvre

Julie Clarini résume ainsi les éloges qu’elle décerne à l’auteur : « Je me suis dit que finalement, le disciple de François Furet avait trouvé de l’intérêt aux sans-culottes contemporains. »

Après une intervention de Philippe Raynaud qui justifie ses lectures des « sans-culottes » et les résume dans les termes très critiques de son ouvrage, Brice Couturier reprend : « [...] Il est très difficile de trouver un critère qui permet de définir une ligne de clivage qui permettrait d’organiser toute cette nébuleuse. Je vous en propose un, puisque vous le citez vous-même, celui de Caroline Fourest [3], [...] Caroline Fourest essaie de montrer qu’en réalité il y a deux sources possibles de l’extrême gauche actuelle [...] L’une qui serait la tradition anti-totalitaire et l’autre qui serait la tradition tiers-mondiste. Quand on développe la tradition anti-totalitaire, on développe une tradition qui est favorable à l’émancipation de l’individu. Quand on développe la filière tiers-mondiste, on est du côté de ce qu’on appelle aujourd’hui les dominés dans le dictionnaire bourdivin. Et pour Caroline Fourest, le moment où ces deux extrêmes-gauches se sont dissociées et même opposées assez nettement, c’est autour de ce qu’il faut faire de l’islamisme et du voile. [...] Evidemment, elle est contre le voile, du côté du féminisme. Par contre, de l’autre côté, il y a ce qu’elle appelle les islamo-gauchistes [...] ».

Philippe Raynaud rejette gentiment cette ligne de partage, déclare qu’il est souvent d’accord avec Charlie Hebdo et en conclut ironiquement que c’est sans doute parce que ce titre n’est plus vraiment de gauche. Puis il insiste sur un prétendu clivage au sein d’ATTAC dont la cause est la position à prendre vis-à-vis de Tariq Ramadan, ce qui, dit-il, n’a rien à voir avec le clivage antitotalitaire et tiers-mondiste. Plus tard, il affirmera que le principal clivage, selon lui, oppose les partisans de ce qu’il appelle la démocratie radicale et qui ont « une orientation essentiellement basiste, essentiellement négativiste » et ceux qui, « par leur programme génétique organisationnel, sont orientés vers le maintien, d’une manière ou d’une autre, du projet révolutionnaire lorsqu’ils ont encore quelque chose de bolchevique ».

C’est le moment que choisit Julie Clarini pour proposer ce qu’elle présente comme une question : un acte de décès de la gauche radicale.

Julie Clarini : - « Moi, je vais poser une question qui [... bafouille ...] essaie de provoquer le débat. Mais d’une certaine façon, quand j’ai lu votre ouvrage, Philippe Raynaud, je me suis dit mais pourquoi est-ce qu’on s’intéresse encore à l’extrême gauche. Parce que certes, il y a eu les 10% à l’élection présidentielle, mais c’était quand même il y a 4 ans, depuis il me semble que c’est parti, ces organisations d’extrême gauche ont tendance à renouer avec leurs scores marginaux. ATTAC, en ce moment, vit une crise sans précédent, où il est possible que ce soit, en fait, l’agonie qui le guette, [un mot pas clair : la désorganisation ?], la crise finale. Agir contre le chômage est devenu invisible. De même que le DAL qui ne fait plus parler de lui. La mobilisation de Saint-Bernard n’est plus qu’un souvenir. Politis essaie de ne pas mourir. Bourdieu, lui est mort [délicat...] . Le 4e Forum social européen à Athènes n’a intéressé personne. Et, même Isabelle Sommier ne travaille plus sur ce sujet. Alors [des rires], je voudrais savoir, non mais vous avez pris un nouveau sujet de recherche récemment. Est-ce qu’il y a beaucoup d’ouvrages qui étaient parus au début des années 2000 sur cette question ? Parce que effectivement peut-être en fait on sentait quelque chose. Est-ce qu’il se passe encore quelque chose à l’extrême gauche, voilà ?  »

Les « experts » ayant pris soin de répondre à côté de cette interrogation nécrologique, Brice Couturier approfondit : « Est-ce qu’on pourrait pas dire, [...] qu’il y a une extrême gauche politique et une extrême gauche anti-politique au sens où Havel, dissident de l’Europe de l’Est, a employé ce mot. [...] C’est-à-dire des gens qui s’intéressent en réalité à un des fronts secondaires, comme disaient les marxistes-léninistes des années 70, dont j’ai fait partie[...] » Un aveu rédempteur...

Puis, après une intervention de Bernard Poulet, le même se tourne vers Isabelle Saporta.

Brice Couturier : - « Alors précisément sur les forums mondiaux, et sur l’alter mondialisme en général, on a ici Isabelle Saporta qui sort justement cette semaine un livre consacré à eux et vous vous les avez fréquenté eux. [...] Et je trouve comme un signe des temps que votre livre sorte maintenant parce que pendant très longtemps il était même très difficile d’en dire du mal, c’était assez à la mode, on peut dire c’était comme Woodstock et puis d’un seul coup tout le monde a envie [borborygmes] et puis la critique fuse et vous en êtes de ... »

Entremet

Ce qui nous vaut l’intermède ou l’entremet suivant :

Isabelle Saporta : - « Je vais vous dire il m’a été très difficile d’en dire du mal, je peux même vous parler de ma soutenance qui a été à ce moment là ... [interrompue] un drame parce que j’avais des sociologues militants comme quasiment tous les sociologues qui travaillent sur les sociologies de mobilisation et qui, et qui du coup ... du coup ... [interrompue]

Isabelle Sommier : - « Excusez-moi, je ne suis pas militante. » [rires d’Isabelle Saporta]

Isabelle Saporta : - « Euh non.... [incompréhensible] ce n’était pas du tout une accusation personnelle... mais qui du coup m’ont dit après la soutenance, c’était très drôle : « mais tout ce que vous dites est vrai mais c’est indicible » et je trouve ça vraiment très drôle. »

Brice Couturier : - « Mais qu’est-ce que vous dites de si terrible sur l’alter mondialisme. Ils sont si sympathiques aux yeux des médias. » Une évidence qui aveugle...

Peu nous importe ici la tirade d’Isabelle Saporta qui sort de notre sujet (mais elle mérite, à titre documentaire de figurer en annexe de cet article) : son hostilité donne le ton de la suite.

Plat de résistance

Philippe Raynaud déclare alors notamment : - « Ce sont des groupes qui fonctionnent négativement plutôt comme groupes de veto... parce que soit leur perspective n’est pas de prendre le pouvoir ... Ils ne sont pas au pouvoir, dieu merci ...Tous ces gens ne sont pas dans le jeu de la gauche de gouvernement si un jour ils y rentrent dans ce cas, il faudra changer les classifications et les typologies ... Alors par ailleurs pourquoi faut-il s’y intéresser alors qu’ils sont tous malades  » [Rires]

Brice Couturier (qui pouffe) : ça c’est Julie Clarini...

Philippe Raynaud : - « C’est une très bonne question et il faut s’y intéresser... Si vous prenez par exemple la rhétorique anti-mondialiste, la rhétorique anti-mondialiste, elle est pas présente seulement dans la gauche elle est présente à l’Elysée où nous avons un Président de la République qui trouve que les Forums sociaux européens, c’est vachement bien etc.... »

Julie Clarini : - « ... Qui propose la taxe Tobin dans les réunions internationales. »

Philippe Raynaud : - « Oui, comme Le Pen ! [...] »

Après avoir permis à Bernard Poulet de donner les raisons qui, selon lui, expliquent la persistance de la « gauche radicale électorale », Julie Clarini en vient enfin à la question-titre de l’émission, qu’elle reformule en ces termes :

Julie Clarini : - « Alors finalement, on avait intitulé l’émission « qu’est-ce que l’extrême gauche peut apporter à la gauche gouvernementale ? », mais la vraie question est : « Est-ce l’extrême gauche peut faire perdre la gauche ?  » ?

Marc Lazar ne veut pas faire de pronostic. Il revient aux clivages et aux appellations et explique que la candidature ne peut pas se faire et affirme que c’est la vulgate et non la théorie qui unit les différents courants d’extrême gauche : « la haine envers la social-démocratie et le social-libéralisme. » Et de conclure que leur vulgate influence la gauche de gouvernement, le PC en premier lieu, ensuite le PS.

Suit alors une réponse en forme de question de l’ancien marxiste-léniniste.

Brice Couturier : - « Isabelle Saporta, cette autre politique dont on promet de donner la définition depuis un certain nombre d’années et on ne la voit jamais venir. C’est ça que vous dites dans votre livre.  »

Isabelle Saporta se déclare d’accord avec l’idée de vulgate de Marc Lazar. Elle explique que la difficulté de s’opposer au discours d’extrême-gauche puisqu’on doit faire face à un « magma moralisateur ». Manifestant ainsi son désaccord, Isabelle Sommier tente de poser la question différemment : « D’un point de vue sciences sociales, on a ni à encenser ni à s’opposer à un mouvement social. Il faut plutôt comprendre l’origine des aspirations et de quoi elles sont porteuses. »

Peine perdue. L’impertinente Julie Clarini est déjà de retour...

Julie Clarini : - « Mais, est-ce qu’on ne pourrait pas renverser un peu les choses puisque on dit sans cesse, l’extrême gauche et la gauche radicale, la gauche de la gauche, influencent le parti socialiste, la gauche gouvernementale, l’empêchent, comme dit Bernard Poulet, de dire ce qu’elle fait et de faire ce qu’elle dit et contaminent y compris les idées politiques jusqu’au président Jacques Chirac. [...] Isabelle Sommier dans un article de vous, que j’ai lu récemment, vous montriez que finalement la contestation, elle, est née en France autour de la mobilisation contre l’AMI, l’exception culturelle, et finalement, il y a eu un consensus politique total sur cette question. Et, ce qui porte aussi cette contestation, c’est les thèmes de la mal-bouffe, la souveraineté alimentaire et là aussi on trouve des consensus larges. Donc, Philippe Raynaud, peut-être que cette extrême gauche plurielle, elle n’a d’extrême que finalement la façon dont elle porte des thèmes généraux à la classe politique française ?

Philippe Raynaud répond à côté de cette vibrionnante question et tente d’expliquer la séparation profonde entre les gouvernements et une partie de la population française.

Dessert

Brice Couturier : - « Là, je voudrais vous poser franchement la question : si la crise française venait à s’aggraver, sous l’effet de ce que vous venez de décrire, une espèce de faillite dans la gestion de ce pays par ces classes dirigeantes, est-ce que vous excluez a priori une issue révolutionnaire ? Après tout, on a une offre révolutionnaire dans cette extrême gauche qu’on a décrite ce soir. »

Philippe Raynaud et Marc Lazar interviennent successivement pour indiquer qu’ils ne croient pas à cette « issue révolutionnaire ». Philippe Raynaud, en particulier, estime que ce qui manque pour avoir une situation révolutionnaire, c’est qu’ « on n’a pas de pétrole en France, on ne peut pas fonctionner comme Chavez. On ne peut pas distribuer de la rente pétrolière. Donc il y a une limite naturelle de l’économie française.  »

Après une dernière intervention d’Isabelle Sommier qui explique pourquoi elle pense que les crises comme celles du CPE et des banlieues peuvent se reproduire, il appartient à Brice Couturier de conclure : « Je vous remercie tous. »

Nous aussi, et particulièrement les animateurs de l’émission pour cette présentation sans outrance ni parti-pris.

Henri Maler (avec Jamel Lakhal)

 Annexe pour rire : une analyse d’Isabelle Saporta.

« Je voudrais juste, je voudrais juste... excusez moi de revenir un petit peu en arrière. Je voudrais juste réagir sur ce que disait tout à l’heure Isabelle Sommier, justement quand vous faisiez un peu cet inventaire à la Prévert si je puis me permettre en disant il y a le clivage de ci, il y a le clivage de ça ; moi je pense et c’est ça aussi que j’avais mis dans ma thèse et que j’essaie de retranscrire dans mon livre, c’est qu’en fait le problème c’est qu’effectivement, ils se veulent, ils se présentent comme des contre partis communistes donc ils se veulent an-idéologiques, ils se veulent rhizomatiques pour répondre un petit peu à tout ce capitalisme ambiant, il se veulent rhizomes, ils se veulent réseau et le problème, c’est que du coup, qu’est-ce qui les rassemble ? Donc on est, on est dans une espèce de multiplication de communautarisme d’un côté et de tensions vers l’universalisme de l’autre. Et alors ce qui m’a fait rire aussi c’est quand vous demandiez à Philippe Raynaud tout à l’heure justement « qu’est ce que vous pensez de cette, de cette dichotomie euh.. enfin de cette... euh enfin de la... euh enfin excusez-moi, je ne retrouve pas mes termes de la.. de ce que disait Fourest finalement entre tradition antitotalitaire d’un côté et le tiers-mondistes de l’autre et finalement euh ce que je trouve très drôle dans ces nouveaux mouvements sociaux, c’est que sont communautaristes ceux que l’on met en accusation, c’est-à-dire nous nous sommes universalistes, nous tendons vers l’universel par contre si vous êtes, si vous êtes trop pro... finalement pro musulman, trop pro gay et lesbien trop pro machin vous êtes accusés de communautarisme. Or chacun est communautariste dans son rayon, c’est-à-dire Caroline Fourest et Fiammetta Venner sont des communautaristes défenderesses de la communauté gay et lesbienne ce que je trouve très bien et pourquoi alors elles disent je suis universaliste lorsqu’elles mettent en accusation les mouvements dont elles pensent qu’ils peuvent se compromettre avec un islamisme radical, je trouve cela très gênant. »

Limpide, scientifique, et pas militant ...

 
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Notes

[1Auteure de Un si joli petit monde, La Table ronde, octobre 2006.

[2L’émission est diffusée du lundi au vendredi de 17 à 18 h.

[3Animatrice de l’association ProChoix, journaliste à Charlie Hebdo et auteure de La tentation obscurantiste, Grasset, octobre 2005.

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