Le 12 février, Acrimed et VISA organisaient une grande journée publique d’information et de débats autour des liaisons dangereuses entre médias et extrême droite.
Ce sont près de 700 personnes qui se sont rassemblées pour assister et participer aux différents débats. Au programme, après un début tambour battant avec la Fanfare invisible : trois tables rondes, une dizaine d’intervenant·e·s (Annie Collovald, Safia Dahani, Laure Dasinières, Samuel Gontier, La Horde, Ugo Palheta, Dominique Pinsolle, Antton Rouget, SNJ, SNJ-CGT…) et plus de 4 heures de réflexion et d’échanges sur la question de la banalisation médiatique de l’extrême droite.
Plus de vingt collectifs, médias indépendants, associations, syndicats, éditeurs et libraires ont également répondu à l’appel pour présenter leur travail et leurs actions : Les Amis du Monde diplomatique, Arrêt sur images, Attac, Basta, la campagne Antiracisme & solidarité, Contretemps, Fréquence Paris Plurielle, La Horde, la Jeune Garde, la LDH, Libertalia, Les mots sont importants, le MRAP, Politis, Publico, le RAAR, le SNJ, le SNJ-CGT, Solidaires, Spectre, Syllepse ainsi que l’illustrateur de notre affiche Fred Sochard.
La journée était diffusée en direct sur Radio Cause Commune et une partie des débats sur la chaîne Twitch de David Dufresne. Les vidéos et les podcasts seront à retrouver dans les prochains jours sur les sites d’Acrimed et de VISA.
Acrimed et VISA remercient très chaleureusement toutes les personnes présentes et tou·te·s les militant·e·s qui ont rendu possible la tenue de cet événement.
Le succès de cette journée témoigne d’une inquiétude très largement partagée face à l’état du paysage médiatique et de l’information, en particulier par temps de campagne présidentielle ; d’une inquiétude face à la rapacité du médiavore Bolloré et au système médiatique en général, qui contribue depuis si longtemps à la légitimation de l’extrême droite et repousse toujours plus loin la banalisation de ses représentants.
Mais ce succès nous enseigne surtout la force des ripostes collectives, et nous impose de poursuivre le combat : consolider cette dynamique unitaire sur les bases de la critique des médias dominants, et faire en sorte que cette journée ne reste pas sans lendemain. Acrimed et VISA s’y attèlent dès à présent !
À suivre !
Acrimed & VISA