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Certains ont choisi des pseudonymes, conformément à la tradition, bien établie dans la presse et la littérature, du "nom de plume". Parmi eux, des journalistes et plus généralement des professionnels des médias, qu’ils soient pigistes ou salariés mensualisés, l’ont fait pour ne pas encourir les foudres de leurs patrons de presse. Et il paraîtrait, si l’on en croit quelques doux zélateurs de la transparence, qu’il s’agit ici de « culte du secret ». Pourquoi pas d’entrave à la liberté de la presse ?

La prudence qu’imposent la précarité et la répression qui sévissent dans la presse comme dans la plupart des métiers de la culture et de la communication ne peut être intentionnellement ignorée que par des contremaîtres de la dénonciation qui flattent leurs chefs et garantissent ainsi leur emploi...