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Un festival d’autosatisfaction [Référendum de 2005]

... A la gloire du pluralisme anémié

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Suite de notre dossier, dont on peut lire la présentation sous ce titre : En guise de présentation : Le Traité constitutionnel européen, les médias et le débat démocratique...

Non contents d’exercer un quasi-monopole d’expression en faveur du Traité, notamment dans les médias publics, nos éditorialistes importants (forcément !) et multicartes (très souvent) ne supportent pas que leur contribution à un chœur quasi-unanime soit remise en question. De la quelques émouvants cris du coeur

(1) À peine l’hégémonie des prédicateurs favorables au Traité est-elle mise en cause que l’un d’entre eux s’indigne : Bernard Guetta célèbre sa propre importance

(2) Après plusieurs semaines de « pédagogie » ajustée aux besoins de la campagne en cours, nos chroniqueurs et journalistes dominants ne comprennent pas que leurs efforts leur valent quelques critiques : Lamentations des « pédagogues » incompris

(3) La partialité des médias est devenue tellement visible que cette visibilité commence à poser un problème aux patrons de presse et à leurs contremaîtres. Faut-il laisser les partisans du "non et pourquoi. Un directeur de rédaction répond : Laurent Joffrin espère domestiquer la dissidence

(4) Un problème ? Pas pour tout le monde : Bernard Guetta parle de Bernard Guetta

(5) Finalement, « Tout va pour le mieux - ou presque - dans le meilleur des monde médiatique possible » : telle est en substance la réponse qu’opposent les principaux partisans de la propagande médiatique en faveur du « Oui » à ceux qui la contestent. Un premier exemple : Ils votent « oui » à la propagande médiatique (1)

(6) ... Une même autosatisfaction : du patron de Radio-France à un chroniqueur de Marianne, de l’ « expert » patenté de i-télévision au directeur de la rédaction (adjoint) du Monde, il sont contents : Ils votent « oui » à la propagande médiatique (2)