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Présidentielle 2007

Médias en campagne présidentielle (Présentation du dossier)

Présentation du dossier (initialement modifiée à mesure que nous rassemblions les observations et rédigions les articles). Version presque définitive. Première publication : 24 mars 2007. Dernière actualisation : 2 juillet 2007.

SOMMAIRE
- I. La préparation du match
- II. L’encadrement éditorial du débat
- III. Les politiques de la dépolitisation (1) : sondages et suspense
- IV. Les politiques de la dépolitisation (2) : Portraits et icônes
- V. Les mauvais comptes du pluralisme
- VI. Les administrateurs de débat
- VII. Brèves de campagne
- VIII. Du premier tour au sacre final


Présidentielle de 2007

I. La préparation du match

Les médias sont en campagne pour la Présidentielle de 2007... depuis le mois de janvier 2006, au moins. Et depuis cette date, ils préparent ... le second tour de l’élection. Pendant de longs mois, ils sont restés les médias du bipartisme, en assurant la promotion du « duel » entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal. Ce « duel » annoncé nous a valu quelques exercices de sarkojournalisme et de ségojournalisme.

Sarkojournalisme

(1) A quelques mois de l’élection présidentielle, si Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy « tirent tous deux un même profit de la personnalisation inouïe des enjeux, M. Sarkozy dispose d’un atout spécial. Jamais dirigeant politique n’avait bénéficié autant que lui de l’appui des patrons de presse »  : M. Sarkozy déjà couronné par les oligarques des médias ?

...De l’appui des patrons de presse et de la complaisance des rédactions. Quelques exemples :

(2) Lundi 13 février 2006, Nicolas Sarkozy, sur RMC « emprunte le fauteuil de Jean-Jacques Bourdin ». Une belle opération de promotion pour RMC. Et un nouveau costume, sur mesure, pour Nicolas Sarkozy, promu pendant une heure journaliste animateur en chef. Il n’est pas l’invité, il est aux manettes : Nicolas Sarkozy sur RMC comme... animateur.

(3) 15 août 2006, journal télévisé de 20 heures sur France 2. Nicolas Sarkozy, interrogé par Carole Gaessler, qui déroule le tapis rouge et présente la campagne pour l’élection présidentielle comme un « match ». Cela promet...Une prestation estivale de Nicolas Sarkozy et de Carole Gaessler.

(4) Le 9 octobre 2006, dans le 7-9h30 de France Inter, l’invité n’était pas un invité comme les autres, pour le plus grand plaisir des journalistes et au grand dam des auditeurs privés de parole lors de la dernière partie de l’émission (Inter’activ) : France Inter : le 7-9h30 sans les auditeurs.

(5) Le 30 octobre 2006, c’est autour de l’un de nos « meilleurs journalistes » de faire preuve de tout son talent : Jean-Pierre Elkabbach sert la soupe à Nicolas Sarkozy sur Europe 1

(6) Vendredi 24 novembre 2006, Nicolas Sarkozy est en visite dans le Haut-Rhin. Une visite comme tant d’autres, et l’une de ces couvertures médiatiques comme qui épousent les mises en scène destinées aux médias. Une visite de Nicolas, élogieuse pour Sarkozy : Un banal exercice de sarkojournalisme sur France3 Alsace.

(7) Et quand, fin novembre 2006, de façon manifestement inattendue, le ministre de l’Intérieur déclare sa candidature, il convoque la Presse Quotidienne Régionale (PQR) dont la plupart des responsables obtempère. Mutualisation de la propagande : Sarkozy candidat : la PQR tient son « scoop » (SNJ).

(8) Cette omniprésence a fini par susciter les interrogations du Monde, mais pas comme on aurait pu le croire, sur le « suivisme » des médias : Le Monde est « saturé » par Sarkozy .

Ségojournalisme

(9) Très tôt, la promotion de Ségolène Royal a envahi les médias. Dès décembre 2005 et jusqu’en mars 2006. Quoi que l’on pense de sa candidature et de son projet, le phénomène vaut la peine d’être étudié de près : L’ascension de Ségolène Royal dans les médias et ses effets de censure sur le débat démocratique.

(10) Promotion qui en avril s’intensifie. Les médias contribuent déjà à la personnalisation extrême de la (sa) campagne : Présidentielle 2007 : le non-débat des médias.

(11) Quant à l’enthousiasme médiatique qui a suivi la désignation de l’élue picto-charentaise (et, une fois encore, quoi que l’on pense de celle-ci), il mérite qu’on s’y arrête : « C’est elle que nous voulons » : l’investiture de Mme Royal dans les médias.

II. L’encadrement éditorial du débat

Pendant la même période (et au-delà...), les éditorialistes, chroniqueurs, et autres prestataires de service tracent les frontières du politiquement pensable.

(1) Même quand ils ne soutiennent ouvertement aucun candidat, comme on peut le vérifier dans le quotidien vespéral qui, avant que l’automne 2006 ne relance la campagne, veille d’abord sur les « réformes », sur la « modernisation »... et sur ses ventes : Pour qui « roule » Le Monde ? Like a rolling stone...

(2) Des commentaires convergents diluent le pluralisme dans le consensus. Comme on peut le vérifier à propos du Projet du Parti Socialiste : Médias en (pré-)campagne : les éditorialistes contre le projet PS.

(3) Le Monde, une fois de plus, est à ce titre, le « quotidien de référence » quand il trace le « cercle » des « réformes » souhaitables et envisageables, à grand renfort d’expertises à sens unique : Présidentielle 2007 : Le Monde veut encadrer le débat économique.

(4) Ce cadrage se poursuit (et se poursuivra...) : Le Monde et le « Cercle des économistes » (bis repetita)

(5) Ce dur labeur peut être résumé sous la forme d’un slogan : « moderniser » la gauche de gouvernement, c’est-à-dire l’inciter à adopter pleinement l’orthodoxie libérale (démembrement de l’État social, « assainissement » des finances publiques, diminution de la « pression fiscale », etc.) : Le parti de la presse, le Parti socialiste et l’orthodoxie libérale

III. Les politiques de la dépolitisation (1) : sondages et suspense

Présenter la campagne électorale comme une « course de petits chevaux », entretenir le suspense (ou les faux suspenses...), séjourner longuement dans les cuisines de la vie politique, s’appesantir sur les conflits personnalisés ou plutôt personnaliser les conflits, et personnaliser, à grands renforts de portraits, des enjeux politiques ainsi dépolitisés...

Sondages
 D’abord, user et abuser des sondages en sous-traitant la politique aux prétendus baromètres.

(1) Que valent scientifiquement et démocratiquement les sondages d’intention de vote ? Peut-on espérer En finir avec les faux débats sur les sondages ? Rien ne saurait dissuader les médias de se nourrir de sondages, d’ajuster leurs analyses sur leur publication, de se gaver et de nous gaver de leurs commentaires : y compris de commentaires sur la « fiabilité » et les usages des sondages... à l’exception de leurs usages médiatiques.

(2) Et quend le résultat de l’élection sera connu, sondologues et sondomniaques se réjouriron ensemble. Pourtant, les sondages peuvent être trompeurs, même quand les sondologues prétendent ne pas s’être trompés : Sondages : des interprétations scientifiquement infondées et politiquement nocives

Suspenses
 Ensuite entretenir le suspense ou les faux suspenses.

(3) Ainsi sur le retour de Lionel Jospin. Tellement et artificiellement attendu, espéré, redouté que l’attente de sa venue, le 4 septembre 2006, fut claironnée : Matinée à suspense sur France Inter : « Lionel Jospin, à 8h20 »

(4) Un suspense matinal qui résume le suspense entretenu en vain pendant plus d’un an, puisque Lionel Jospin, le 28 septembre 2006, annonça qu’il renonçait : Le retour de Jospin : 300 articles pour rien ?

(5) Et pour clore la saga, le 30 septembre 2006, Jacques Julliard, éditorialiste au Nouvel Observateur et Jean-Michel Thénard, directeur-adjoint de la rédaction de Libération, s’interrogent sur le retrait de Lionel Jospin. Un débat faussement vrai : Faux-débat « Contradictoire » sur France Inter.

Vinrent alors et successivement, pour nous tenir en haleine d’autres coproductions politiques et médiatiques : la compétition au sein du Parti Socialiste et la traque du « troisième homme » : Nicolas Hulot ? Jean-Marie Le Pen ? Et finalement : Bayrou.

Au risque de faire disparaître les enjeux même de l’élection, surtout quand, à grand renfort de portraits et d’images, les débats de fond sont subordonnés à la personnalisation.

IV. Les politiques de la dépolitisation (2) : Portraits et icônes

(1) La personnification n’épargne personne : Jeudi 12 janvier 2006, l’émission « Envoyé Spécial », sur France 2, présentait un reportage intitulé : « Portrait : Olivier Besancenot, la révolution à la lettre ». A la lettre ? Subtile allusion au métier de facteur du personnage mis en scène dans un portrait soigneusement dépolitisé : Un portrait médiatique d’Olivier Besancenot en personnage médiatique.

(2) François Hollande en « compagnon » de Ségolène Royal. Vous avez dit « people » ? Un banal exercice de dépolitisation dans Le Parisien.

(3) Questions dépolitisées et mises en image : comment médiatiser une candidate en phénomène médiatique ? Ségolène Royal selon TF1 : une icône médiatique et Vidéo - Ségolène Royal selon TF1 : l’icône médiatique.

(4) Plus généralement, quand les médias s’interrogent sur eux-mêmes, ils usent et abusent d’une notion fourre-tout qui masque les rapprochement entre la presse « sérieuse » et la presse ... « people » : Vous avez dit « peopolisation » ? (1) : Querelles de clochers et questions de frontières.

(5) Or, les portraits dans la presse « de référence » contribuent à dépolitiser et théâtraliser la campagne en individualisant ses enjeux : Vous avez dit « peopolisation » ? (2) : L’art du portrait selon Le Monde.

(6) La candidature de Nicolas Hulot, c’est aussi (surtout ?), la médiatisation d’un "écologiste" de télévision. : Tribune : Nicolas Hulot, le pacte médiatique.

(7) Et l’intervention des intellectuels dans la campagne, c’est aussi (surtout ?) un « marronnier » quinquennal consacré aux mêmes « stars » : Intellectuels pour médias, en campagne dans les médias.

(8) La bonne nouvelle nous est arrivée lors du « 13 h » de Jean-Pierre Pernaut sur TF1 le 20 mars 2007 : des responsables politiques allaient s’exprimer par son intermédiaire. Nous allios savoir « qui ils sont vraiement »... « en dehors de la polique » :Journalisme politique ? Le questionnaire de Jean-Pierre Pernaut aux candidats

V. Les mauvais comptes du pluralisme

Si la démocratie, dans les médias, se mesure au pluralisme et au respect du droit des minorités, nous avons été servis.

Première salve

(1) François Bayrou, dès le 30 août et pendant les premiers jours de septembre, ose critiquer les médias dans les médias : Présidentielle 2007 : la question des médias posée par... l’UDF

(2) De quoi s’attirer des répliques outragées. Moulins à vent et morne plaine. Don Quichotte est de retour : Le Monde réplique à François Bayrou : « Au-delà de la vieille thèse du “complot médiatique” ».

Déséquilibres

Si l’on « oublie » les six mois précédents et ne retient que les comptes entre septembre et décembre 2006, les déséquilibres sont manifestes.

(3) On peut le vérifier à l’occasion des Universités d’été. Déséquilibres quantitatifs des comptes-rendus, conflits personnalisés et presque rien sur le fond : Universités d’été : des JT plus « politiciens » que « politiques »,

(4) On peut aussi vérifier ces déséquilibres en comptabilisant le nombre d’invités dans les radios : Les invités des matinales de la radio (septembre-novembre 2006).

(5) On peut enfin vérifier ces déséquilibres en observant la télévision pendant un mois : Les bons comptes d’ « Arrêt sur images » : Les JT du bipartisme (novembre).

Protestations.

Les disproportions sont si importantes que le CSA lui-même, au moment (1er décembre) où il fait entrer en vigueur ses règles d’ « équité », s’en inquiète. D’autres candidats (Marie-George Buffet, Dominique Voynet...) et des syndicats de journalistes protestent.

(6) Ainsi le SNJ-CGT relève que France Inter a octroyé, en décembre, 38% du temps de parole à l’UMP et 25% au PS : Election présidentielle : Ségo-Sarko, c’est trop ! (SNJ-CGT de Radio-France).

(7) Et le Congrès du même syndicat adopte la résolution suivante : Les médias doivent respecter le pluralisme durant la campagne électorale (SNJ-CGT).

Justifications

Mais peu importe aux porte-voix des médias qui multiplient les arguties pour justifier le statu quo.

(8) Sur France Culture, le 5 janvier 2007, l’un entre eux, « de gauche », vient au secours du CSA, malgré le CSA. : Olivier Duhamel, expert-comptable du pluralisme.

(9) Dans Le Nouvel Observateur, « de gauche », le 18 janvier 2007, un autre penseur est révolté par un prétendu égalitarisme potentiellement totalitaire : Elections et pluralisme : le cauchemar de Jacques Julliard.

(10) Et Télérama, « de gauche », le 17 janvier 2007, résout le problème. A « gros candidats », « gros médias ». Et pour les autres ? Internet... Elections et pluralisme : le remède miracle du bon docteur Télérama.

VI. Les administrateurs de débat

Le déséquilibre quantitatif, corrigé progressivement à quelques semaines de l’élection, n’est pas tout. La mise en scène médiatique des candidats présumés au second tour est confortée par la relégation partisane des autres candidats.

(1) En marge de la campagne proprement dite, France Culture le 10 octobre 2006, propose un débat d’entomologistes en l’absence des insectes étudiés : Sur France Culture : Autopsie de l’extrême-gauche par des animateurs cultivés, 30 octobre 2006.

(2) Et les jacasseries de l’émission « On refait le monde », le 23 octobre 2006 donnent le ton : Sur RTL, une émission de "radio bistrot" se penche sur la gauche antilibérale.

(3) Mais au cœur de la campagne, les candidats, dont le temps de parole est réduit, se voient infliger des questionnements qui leur interdisent de présenter leurs propositions. Certains protestent : Les Verts aux médias : « Il y en a ras-le-bol ».

(4) D’autres doivent supporter des stigmatisations, jusque dans les médias qui se défendent de tout parti pris : Le pluralisme éditorial en Alsace et les « relents  » de la « mouvance Bové ».

(5) TF1 (partiellement imitée par France 2), n’écoutant que son audace audimateuse, a confié à des témoins triés sur le panel le soin de poser des questions aux candidats à l’élection présidentielle : « J’ai une question à vous poser » : entretien avec une participante (extraits).

(6) Privés de leur rôle par TF1, les journalistes politiques les plus en vue s’émeuvent et se déclarent irremplaçables. Le journalisme politique irremplaçable ? Peut-être... Sans doute... Mais quel journalisme politique ? Les grands entretiens de Jean-Michel Aphatie. « J’ai une question à vous poser » : les journalistes politiques et les panélisés de TF1

(7) Un grand oral devant un jury de figurants et de seconds rôles. Les « grands » professionnels de la profession invoquant un journalisme idéal qu’ils exercent fort peu et l’opposent non seulement au peuple imaginaire construit par TF1, mais surtout au peuple imaginaire qu’ils ont inventé à partir de celui qu’ils croyaient apercevoir dans l’étrange lucarne : « J’ai une question à vous poser » : les journalistes politiques et les panélisés de TF1

(8) L’évaluation comptable ne suffit pas quand les candidats que l’on dit « petits » doivent subir les assauts partisans de chroniqueurs, animateurs et interviewers qui se défendent de tout parti-pris public :« Grands » journalistes pour « petits » candidats

(9) Les médias destinés aux adolescents se distinguent-ils des médias dominants ? Pas vraiment... :Deux médias pour adolescents dans la campagne : une propagande inavouée ?

(10) Quoi que l’on pense de l’orientation des « petits » candidats en question, qu’on les approuve ou qu’on les réprouve, force est de constater que leurs interventions peuvent être de puissants révélateurs de la fonction de ces journalistes politiques quand ils sont confrontés à des représentants qui n’entrent pas dans le périmètre restreint des discussions convenues et conformes avec les « grands » candidats : Les « mauvais clients » de Christine Ockrent (avec des vidéos)

(11) Campagne présidentielle : Appel des journalistes de l’audiovisuel public pour des débats contradictoires.

VII. Brèves de campagne

Les hauts faits et les bas-côtés d’un traitement médiatique exemplaire (forcément...). Quelques brèves informations qui en disent plus long qu’il n’y paraît.

- Brèves de campagne (1) : Intimité, équité, inspiration, sondages, 15 février 2007.
- Brèves de campagne (2) : Tout en finesses et en connivences, 21 février 2007.
- Brèves de campagne (3) : En toute indépendance, 27 février 2007.
- Brèves de campagne (4) : Saturations ?, 12 mars 2007.
- Brèves de campagne (5) : Professionnalismes..., 20 mars 2007.
- Brèves de campagne (6) : Symptômes ?, 26 mai 2007.
- Brèves de campagne (7) : Les mal-aimés, 5 avril 2007.

- France 3 dans le collimateur de Nicolas Sarkozy ? (SNRT-CGT, SNJ-CGT, USNA-CFTC)

VIII. Du premier tour au sacre final

(1) Soir du scrutin : Entre deux tours (1) : Une soirée électorale télégénique

(2) Dans la presse du lendemain, des "Unes" d’une bouleversante originalité : La presse régionale unanime : il y aura un duel au second tour. Mais surtout, les commentateurs sont satisfaits, et le font savoir : les Français ont bien voté, c’est une victoire pour la démocratie ! Quelle victoire ? Et quelle démocratie ? Entre deux tours (2) : Démocratie du lendemain

(3) Les jours suivants, dans les principaux quotidiens et hebdomadaires, enthousiasme quasi unanime, pour un résultat du premier tour conforme à leurs attentes : Le sacre du printemps ou le banquet des éditorialistes. Les derniers jours qui séparent du second tour, mettent sous pression journalistes et sondologues : Fin de campagne

(4) Quand vient le Grand soir. En attendant le résultat sondé de 20 h., les télévisions mettent en scène le supense se mettent en scène : La soirée télégénique du 6 mai (1) : Suspense et dramatisation

(5)Une fois le résultat connu, commence alorsle grand rituel des soirées électorales : la succession de « plateaux » d’ « invités », de déclarations en direct des candidats, de reportages d’ambiance dans les lieux « stratégiques », les rallyes motorisés à travers Paris à la suite de Ségolène Royal et surtout de Nicolas Sarkozy. De cette soirée « historique » , nous n’avons retenu qu’un seul moment :La soirée télégénique du 6 mai (2) : Johnny Hallyday et la Rock’n roll attitude de TF1.

(6) Les uns chantent d’autres pas. Gloses joyeuses (au secours de la victoire de Nicolas Sarkozy) et tristes leçons (pour une rénovation du PS). Les 6 et 7 mai 2007 préparent les semaines suivantes : Premiers commentaires d’un sacre électoral

Dans une autre rubrique :
- Lettre au Collectif national pour des candidatures anti-libérales sur nos rapports aux médias, 25 septembre 2006.

H.M.

 
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