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L’actualité des médias n°5 (29 juin - 11 juillet 2003)

par William Salama,

Lire aussi : L’actualité des médias n°1 (2-16 mai 2003), L’actualité des médias n° 2 (16-31 mai 2003), n°3 et n°4.

I. LES MEDIAS

  Le Monde en nouveau groupe de presse. Acte 1 - 27 juin : La Société des rédacteurs du quotidien (SRM) renouvelle son conseil de gérance, une réunion dont le résultat se résume trop vite à une opposition des « gueusards » - les « anti-Colombani » - ainsi appelés parce qu’ils se sont réunis, avant l’élection dans un café nommé la Gueuse. Ils raflent trois sièges sur cinq (mais le conseil en compte 12, faites-le calcul). Amusement des confrères...
Le lendemain du scrutin, Alain Minc (féru d’économie) est interviewé dans Le Figaro Economie (1er juillet). Il annonce aux futurs investisseurs que son titre est dans l’obligation de faire « une pause dans sa stratégie d’acquisitions » (lire également : Le Monde revoit ses ambitions à la baisse). Jubilation discrète des confrères...

Seulement, un week-end passe. Libération (7 juillet) juge, finalement, ce «  succès [des gueusards], insuffisant toutefois à inverser le rapport de force au sein du conseil ». Et le « gueusard » Hervé Kempf, sur le site du NouvelObs (repris par Libération, 5 juillet) de lénifier « divergence ne signifie pas conflit, désaccord ne signifie pas affrontement et c’est de la discussion que sortiront les bonnes solutions ». On va rapidement comprendre les raisons de cette prudence.

Acte 2 - « En 3 000 numéros, Elle est devenue une marque mondiale », envie Le Monde (1er juillet). N’y voir aucun rapport mais le 7 juillet, le rêve devient réalité. Après l’échec du rachat de L’Express, fin 1997, la fin de l’extension du périmètre se fera par un coup d’éclat : « Un nouveau groupe de presse puissant et indépendant (sic) » est né, annonce Le Monde qui a racheté (vraisemblablement cher) 26 % de PVC, grâce à sa réserve de 62 millions d’euros d’ORA - Obligations remboursables en actions - et publie, en fanfare, ses bans . Et baptise son nouveau groupe Le Monde-La Vie.
L’opération est largement commentée (8 juillet). Le Monde « qui va pouvoir consolider ses comptes » (Les Echos), ou les « assainit [...]en contrôlant PVC » (10 juillet) possède donc 56 % de PVC.
Gouverné par Jean-Marie Colombani, assisté des Pévécistes Jean-Pierre Hourdin et Gilles de Courtivron, il se partagera en 3 pôles : presse quotidienne nationale (Le Monde et son imprimerie) ; presse quotidienne régionale (Les journaux du Midi), et le pôle magazine (Télérama, La Vie, Le Monde 2, Courrier International...). Reste le cas de Presse informatique qui génère 30 % du CA et pourrait, selon Libération être cédé partiellement.

Acte 3 - Les salariés de PVC, eux, ne sont toujours pas à la fête (cf. « Le personnel de La Vie et Télérama vigilant face à la mainmise du Monde » et « Le personnel des PVC s’oppose au dépeçage par Le Monde »). Les salariés de Télérama ont, eux, froidement reçu la nouvelle et quitté une réunion de présentation de la nouvelle structure : « nous sommes fatigués d’entendre invoquer ’’ l’humanisme’’ et ’’ les valeurs chrétiennes’’ alors qu’il ne s’agit pour vous que d’habiller une opération financière » s’est entendu envoyer le directoire des PVC (Libération, 10 juillet).

 Rififi au Figaro. Ebullition de sa Société des Rédacteurs qui s’est sentie « méprisée par la hiérarchie du journal ». Les griefs s’empilent : l’éviction sans autre forme de procès de Jean-Marie Rouart (jugé trop à gauche ?), la suppression des pages Ile-de-France (voir L’Actualité des médias n°3), la « mise en examen du directeur de la rédaction, Jean de Belot »... Des AG se sont mêmes tenues au Figaro (Libération, 3 juillet), jusqu’à ce que son Pdg Yves de Chaisemartin endorme ses journalistes (« Apaisement au Figaro », Le Monde 7 juillet). Lire aussi « Le Figaro méprise aussi sa rédaction ».

 Martin Bouygues et Justice. « Blanchi » (avec Patrick Le Lay) dans une affaire de fausses factures (Le Figaro, 1er juillet) pour insuffisances de charge. Cependant, le « dirigeant de Tf1  », « n’en a pas fini avec la justice. En fin d’année il devra être jugé avec d’autres prévenus à Lyon dans l’affaire dite ’’ des comptes suisses’’ de Pierre Botton ».

 Pierre Péan. Il remet le couvert. Le Canard Enchaîné (2 juillet) annonce un autre ouvrage à paraître, une « biographie de Marcel Dassault  », co-écrite avec « Guy Vadepied, conseiller général de Picardie (qui) a été député de l’Oise, département dont Marcel Dassault a été l’élu ». Le Canard Enchaîné se demande comment réagira L’Express, qui « avait publié les bonnes feuilles du pavé de Péan et Cohen sur Le Monde ». L’Express appartient à la Socpresse (ex-groupe Hersant), dont l’actionnaire principal est... Dassault. Moralité : surveillons les pages du Monde.

  L’Express. A signaler l’arrivée au Conseil de surveillance de l’hebdomadaire - dont venait de démissionner l’historien Alfred Grosser - de l’ancien bras droit de Messier à Vivendi (ex-maison mère de L’Express) Eric Licoys, du président du conseil d’administration du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade, et de l’historien politologue, ancien dg d’Antenne 2, Jean-Michel Gaillard.

 Radio France. « Ce que j’ai subi traduit la violence qui règne à Radio France », se plaint Nathalie dans L’Humanité (8 juillet). Cette ingénieur chargé de la sécurité des bâtiments a été licenciée par Radio France, pour avoir simplement prononcé « quatre phrases malheureuses » lors d’une réunion du comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT). Raison probable de cette susceptibilité mal placée : le déménagement prévu de Radio France qui a récemment provoqué une grève (lire L’actualité des médias n° 2 (16-31 mai 2003).

 Redevance. Où l’on reparle, finalement, de « fichier unique » pour la redevance. Voir modalités de paiements et soucis prévus (reclassement des 1400 fonctionnaires, exonérations, résidences secondaires) dans le Figaro Economie du 5 juillet. Sinon, pas de panique car aux dernières nouvelles (Le Figaro Economie du 8 juillet) : « le gouvernement est divisé ».

 CNN à la française. Au suivant ! Après Jean Miot et Olivier de Chazeaux dans Le Figaro, au tour de Dominique Wolton. Le sociologue qui aime à parler des médias dans les médias a eu droit à sa page " Rebonds " dans Libération (2 juillet). Et d’agencer à sa sauce la future chaîne d’information à la française («  Une télé à l’échelle mondiale »).
Rajoutons l’appel du pied d’Euronews qui « veut fabriquer la télévision internationale » (Le Monde, 5 juillet).

Mais c’est Bernard Brochand, député UMP, qui a été missionné par son gouvernement. (Libération, 30 juin). Ce dernier réfléchit, selon Le Figaro Economie (5 juillet), à « l’idée d’une association entre Tf1, Canal + et les chaînes publiques ». On le savait déjà (lire L’Actualité des médias n°3 et n°4).

 Groupe de Presse. Le groupe Emap va pouvoir se payer pour 90 millions d’euros le groupe Excelsior , ce qui, par ailleurs, inquiète le Comité d’entreprise. Et sans avoir à se délester de certaines de ses publications, a décidé la DGCCRF (Direction de la Concurrence, du Ministère de l’Economie) (Les Echos, 2 juillet).

 Lagardère et VUP. Lagardère a besoin de lobbying (Le Figaro Economie, dit « argumentation ») mais prévoit aussi, et c’est plus intéressant, une « communication de crise ».
C’est l’agence de publicité et de communication Euro Rscg, et particulièrement Stéphane Fouks (conseiller de Lionel Jospin lors de la Présidentielle, rappelons ce détail), qui s’en chargeront (Le Figaro Economie, 30 juin).

 AFP. Toujours sans budget (cf. L’actualité des médias n°3), ce qui ne semble inquiéter personne d’autres que son Pdg, Bertrand Eveno (Les Echos, 8 juillet).

 Audiovisuel. Mouvements souterrains.
Ils le nient et s’en « étonnent » (Le Figaro Economie, 7 juillet) mais Tf1 et Lagardère « évoquent la fusion TPS-Canalsatellite » (idem). Ce qui risque d’être ardu (et même s’ils travaillent en coulisses pour faire modifier la loi. Cf. « Débat autour d’un changement de la loi anticoncentration dans l’audiovisuel » dans Les Echos du 4 juillet) car Bruxelles veille, et Vivendi Universal reste « actionnaire majoritaire » du bouquet de Lagardère (La Tribune, 7 juillet). En attendant, Tf1 et Lagardère vont tenter de se raccommoder (« aplanir leurs différends ») sur les droits du sacro-saint football (Le Figaro Economie, 5 juillet).

Canal Plus, qui va mal, a, par la voie de son numéro 1, Bertrand Méheut, préparé le terrain de sa remise en forme ou de sa « vente » (Le Figaro Economie, 30 juin) en évoquant une collaboration accrue avec Lagardère (lire le papier de synthèse de La Tribune, 30 juin).

 NMPP. Ghislain Le Leu, le « nouveau patron » des NMPP - groupe Lagardère - (lire les circonstances de son arrivée dans L’actualité des médias n°1 (2-16 mai 2003) ) qui a pris ses fonctions cette semaine, était « attendu sur le dossier PDP -Paris Presse diffusion » (La Tribune, 2 juillet).
Ca n’a pas traîné, il a ramassé un « ultimatum » (Les Echos, 7 juillet) en réussissant « à faire l’unanimité contre lui » (Le Monde, 5 juillet et La Tribune du 8 juillet).
La Cgt a carrément déclenché « une procédure d’alerte » titrent Les Echos du 8 juillet.

 Kiosquiers Parisiens. Marianne (7 juillet) détaille les malheurs des kiosquiers parisiens, véritables forçats de la distribution et sous domination des éditeurs qui imposent « trop de papiers, trop de trucs invendables, trop de titres ambigus », victimes des gratuits, et de la surinformation. L’occasion d’évoquer également ce trafic de magazines volés dans les imprimeries et revendus moitié prix.

 Radio. Europe 1 (groupe Lagardère) fait le ménage. Exit Michel Grossiord, Serge July, Jérôme Lenfant (ex-Canal +) et Jean Amadou (Libération, 8 juillet ou Le Figaro Economie : « une réorganisation musclée », même jour).

 Presse quotidienne nationale et publicité. Jugeant son approvisionnement en province défaillant, L’Humanité « dont l’intégralité [du] tirage est routé par avion avec Le Figaro en régions » étudie un retour à son ancien « système d’impression décentralisée » sans trop perdre d’argent.
Le quotidien qui « a stabilisé sa diffusion à 47 000 exemplaires » et qui « prévoirait un déficit de 2,2 millions d’euros en 2003  » est de surcroît en quête « d’argent frais » (Presse News, n°207, toutes citations), de la part de ses lecteurs (déjà donneurs de 3 millions d’euros) mais également d’un requête d’un million au gouvernement (Le Figaro Economie, 7 juillet), qui est, rappelons-le, « investisseur » dans le quotidien).

 Presse quotidienne nationale gratuite. Offensive éditoriale des payants contre les gratuits. Libération (8 juillet) raille 20 Minutes qui, il est vrai, propose désormais à ses lecteurs un portage payant à 15 euros mensuels.
Et le même jour, Le Parisien titre et développe consciencieusement sur « les gratuits contraints à la pause ».

 Presse quotidienne régionale. La direction de L’Alsace veut sabrer dans « l’enveloppe globale réservée aux vacations du dimanche, le lissage des effectifs sur sept jours et l’obligation de récupérer le travail du dimanche en semaine » (extrait du communiqué des journalistes), alors que L’Alsace s’est mise en grève le 7 (Les Echos, 8 juillet).

 Lectorat. Etude Ipsos Médias : les cadres et dirigeants lisent moins et sont en pleine « fracture », dont on a pas fini de se remettre. Ainsi, ceux qui travaillent en entreprise ne jurent que par L’Express, Capital et Les Echos. Quant aux professions libérales, elles font trôner dans leur salon Le Monde, Télérama et Géo (La Tribune, 7 juillet).

 Audience des petites chaînes. Médiamétrie la calcule en hausse (Le Figaro Economie, Les Echos, Libération du 8 juillet).

 Absentéisme. La Chaîne Parlementaire, par contre, n’est pas en forme en termes « d’audience et de notoriété » (Libération du 11 juillet).

 Audit. Le Parisien, méfiant envers sa « société de vente et de diffusion » (SVDP) mise en place pour sortir « du circuit des NMPP » vient de commanditer un audit « sous la conduite de Martin Déprez, membre du conseil d’administration du groupe Amaury », propriétaire du titre (Presse News, n°207).

 Tarifs. Du pourboire en moins sur les zincs : Le Parisien et Sud-Ouest se sont augmentés chacun de 5 centimes d’euros.

 Internet. Quand le Web n’est pas marchandisé, il est sous contrôle. Dans un rapport « Internet sous surveillance », Reporters sans frontières s’inquiète. Ils sont plus d’« une cinquantaine d’individus de par le monde à avoir été condamnés pour avoir exprimé leurs idées sur Internet » (CB News, 30 juin).

 Joie publicitaire. « Un succès sur la cible visée »... Tf1 se satisfait de ses bêtises : « Nice People » a réalisé « auprès des ménagères avec enfants (nouveau concept prometteur) 52 % de part de marché pour le module quotidien et 42 % pour les samedis soirs » (La Tribune, 8 juillet).

TF1 peut se frotter les mains d’autant plus : son merchandising, via sa filiale TF1 Entreprises, génère « 343,3 millions d’euros en 2002 de son chiffres d’affaires  » nous apprend L’Express (10 juillet) dans « la cash machine de Tf1 ». De fait, la part de la publicité qui représentait 97 % du CA de la chaîne de télévision est tombée - sans dommages - l’année suivante à 65 %.

Enfin, alors qu’on a officiellement appris que la France allait « avancer d’un an l’ouverture de la publicité télévisée au secteur interdit » (lire L’actualité des médias n° 2 ), Challenges (10 juillet) fait part d’une étude menée par le Crédit Lyonnais Securities promettant un " effet d’aubaine ’’, pour TF1 et M6, d’une ampleur bien supérieure à celui dont on profité les deux chaînes privées au moment de la limitation des spots publicitaires sur les chaînes publiques ».

 Intoxication publicitaire. Ils « représentent aujourd’hui 8 % des recettes publicitaires ", ce sont les parrainages qui se sont installés avant les émissions d’information et de divertissement.
Article à lire dans La Tribune du 8 juillet qui célèbre « ce mariage entre les envies de divertissement ou d’information des téléspectateurs et les intérêts d’une marque semble fonctionner à merveille. En tout cas, les téléspectateurs consommateurs ne le perçoivent pas comme un produit publicitaire et dans certains cas deviennent même de parfaits aficionados ».

II. LES INFOS

 Corruption. Etude mondiale de l’Ong Transparency International sur la corruption : « composée en trois parties, [elle] s’intéresse aux difficultés d’accès à l’information ». (La Croix, « L’information antidote de la corruption », 3 juillet). Rappel : le rapport 2002 épinglait sévèrement la France : « La France figure parmi les pays les moins vertueux de l’Union Européenne » (Afp, 28 août 2002) [1].

 Intermittents. Au début du conflit, les médias aimaient les artistes et semblaient sympathiser avec la cause des intermittents en leur offrant une couverture qu’on aurait aimé trouver pour d’autres dans un temps pas si lointain. Jean-Jacques Aillagon ne s’y est pas trompé. D’abord, pour faire diversion, en demandant des comptes aux chaînes de télévision, tout en sachant pertinemment que ce ne serait « pas facile tant est forte la loi du silence » (Libération, 2 juillet). Car tous pointent surtout le problème des " boites " de productions audiovisuelles aux pratiques coercitives et abusives (« Chantage et triche à la télé » Libération, 30 juin). C’est peut-être pour cela, faisant une pierre deux coups, que Marc Tessier, président de France Televisions, en froid avec son « ministre de tutelle », « a devancé ses camarades [...] en répondant le premier à la demande ». C’est en effet, « le privé » qui abuse le plus en la matière (Libération, 2 juillet).

Puis, le ton du ministre s’est durcit avec celui des quotidiens - Le Figaro s’est vite lassé et s’est lâché : « Les incohérents du spectacle » (8 juillet). Le 10, Le Parisien titrait en Une sur le « triste spectacle »... (cf. « Intermittents : un répertoire des mensonges de TF1 et autres médias », par le Collectif Culture en danger).

Ajoutons que « 2 français sur trois [sont] avec les intermittents » selon un sondage de L’Humanité (8 juillet) qui croit encore en leur véracité.

 Patronat. Alors que certains médias leur taillent des costards (« L’argent des patrons : la folle dérive », Le Nouvel Observateur, 10 juillet), Le Figaro Entreprises du 7 juillet leur cire les pompes : « les patrons les plus chics ». Sans rire.

 Dominique Baudis. Léger tassement au niveau du flux éditorial. Notons cependant le portrait de Jean-Michel Baylet, « patron de la Dépêche du Midi » accusé par Dominique Baudis d’être « à l’origine de ses malheurs » en quatrième de couv’ de Libération (3 juillet). Les seuls égards médiatiques sur Baudis ont désormais trait à son travail, de président du Csa : « protéger les jeunes auditeurs des propos violents ou de nature pornographique » (Le Figaro Economie, 1 er juillet), par exemple. Sans oublier la TNT.

III. LES JOURNALISMES

 Mesquinerie. Pierre-Luc Séguillon a posé une question longue de 45 secondes à ... Michel Rocard, dans son émission du 25 juin sur LCI, se gausse VSD (10 juillet) : « pas étonnant après ça, que les réponses de Rocard soient incompréhensibles ».

IV. LES RESSOURCES

 Parutions. Disponible à la rentrée : Nos délits d’initiés, de Guy Birnbaum (éditeur chez Denoël), à propos de la " consanguinité " des mondes médiatiques et politiques (Challenges, 10 juillet)


 Idées 1. « La limite entre consommateurs et fournisseurs d’infos devient floue » ; « le journaliste : future ’’machine’’ à écrire ? » (Libération, 29 juin).

 
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Notes

[1Le Monde diplomatique s’est étonné en 2001 du " parallélisme des positions " de Transparency International et de celles des Etats-Unis d’Amérique. Lire " Arrière-pensées dans la lutte anticorruption " et " Limites de la transparence " (Note d’Acrimed).

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