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A l’invitation d’Acrimed, des Amis du Monde Diplomatique et d’Espace Marx de Bordeaux

« Médias et démocratie : les enjeux de la critique des médias » (novembre)

Avec Henri Maler, Vendredi 19 novembre à 20h30 à Cenon (près de Bordeaux)

Vendredi 19 novembre 2004 à 20h30
Rencontre/débat à Cenon

« Médias et démocratie : les enjeux de la critique des médias »

Rencontre/débat avec Henri Maler

Cette réunion publique, organisée à l’initiative de l’association Action Critique Médias (Acrimed), des « Amis du Monde diplomatique » et de l’Espace Marx de Bordeaux se tiendra Vendredi 19 novembre à 20h30, à Cenon, salle Simone Signoret, située juste à côté de la mairie de Cenon (1 avenue Carnot, 33150 CENON - rive droite).

Accès :
 En voiture, depuis le pont de pierre, emprunter l’avenue Thiers et continuer tout droit (avenue Jean Jaurès puis avenue Carnot). La salle Simone Simone Signoret se trouve 2 ou 3 kilomètres plus loin sur la droite.
 Par les transports en commun : Tramway, ligne A (arrêt « Carnot Mairie de Cenon ») ou Bus, ligne 8 ou ligne 62 (dans les deux cas, arrêt « Mairie de Cenon »).

Présentation :

« Des médias concentrés et financiarisés de plus en plus dépendants de leurs actionnaires et des publicitaires. Des journalismes fragilisés, minés par les effets de la précarité, dépendants de la communication institutionnelle et mercantile. Des informations dévoyées, assujetties à la concurrence, à l’audience commerciale et au mélange des genres qui noie l’information sous le divertissement.

Telles sont quelques-unes des tendances les plus lourdes et les plus menaçantes. Certes, elles ne s’imposent pas uniformément. Et elles ne renvoient pas à un improbable âge d’or où les médias auraient été délivrés de toute tutelle politique ou économique.
Mais à des formes nouvelles d’évolution des médias répondent des exigences plus vives des "usagers" et des "citoyens" : des usagers qui se sentent à la fois maltraités par et submergés par les informations qu’ils reçoivent ; des "citoyens" qui se sentent de plus en plus mal représentés par leur représentants. Avec ces conséquences : une crédibilité contestée qui met en cause simultanément les médias eux-mêmes, les journalistes et les informations ; et un discrédit partagé puisqu’il frappe conjointement l’espace médiatique et l’espace politique.

De cette conjonction et de ses causes (les effets multiples et ramifiés des nouvelles formes du capitalisme), la plupart des tenanciers des médias, plus ou moins dominés par leur domination, préfèrent ne rien savoir.
Mieux : patrons de presse et majestés éditoriales entendent se réserver le monopole de l’information sur l’information et récusent avec virulence toute critique qui n’aurait pas reçu leur aval.

Une telle situation suffirait à justifier l’existence d’une critique des médias indépendante et intransigeante. Et la critique du journalisme et de l’information est une affaire trop sérieuse pour être confiée et destinée aux seuls journalistes. Elle concerne tous ceux qui ne prennent pas leur parti de l’existence d’une démocratie mutilée par la société de marché et d’une information ajustée à une telle forme de démocratie.

Le principal enjeu ? Remettre à l’ordre du jour, après des décennies de régressions et de renoncements, la question de l’appropriation démocratique des médias. » [1]

Henri Maler

 
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