La CFDT ayant rallié le plan gouvernemental de régression du système de retraites, son secrétaire général François Chérèque tente néanmoins de prendre la figure de la victime, avec la complicité du Parisien (20 mai, titre de l’article : " les larmes de Chérèque "), qui rapporte qu’il " était conscient, jeudi dernier à l’aube, d’avoir pris une responsabilité historique. « Maintenant, je n’ai plus qu’à prendre des gardes du corps », lâche-t-il, les larmes aux yeux. A cet instant, Chérèque avait en tête le « précédent Notat ». Le 24 novembre 1995, place de la République, des militants CFDT « musclés » avaient, en effet, coursé et violemment bousculé celle qui dirigeait alors la centrale réformiste. Le « crime » de Nicole Notat : elle soutenait la réforme de la Sécurité sociale proposée par... Alain Juppé. "
Pour mériter une telle comparaison, il y a en effet de quoi se démener.