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A l’invitation d’Attac Châteauroux, dans le cadre de la « Semaine sans télé »

Sur la concentration des médias (avril 2005)

A Châteauroux, Jeudi 7 avril à 20 h 30, avec Henri Maler (Acrimed)

« Semaine sans télé » :
Conférence d’Henri Maler sur la Concentration des médias

A Châteauroux, jeudi 07 Avril - 20H30 Centre Universitaire - Salle Roger Dion - Entrée gratuite

Renseignements : ATTAC CHATEAUROUX - commission « consommer autrement » - 02.54.34.88.35 / 06.82.36.59.40

« Des médias concentrés et financiarisés de plus en plus dépendants de leurs actionnaires et des publicitaires ; des journalismes fragilisés, minés par les effets de la précarité, dépendants de la communication institutionnelle et mercantile ; des informations prostituées, assujetties à la concurrence, à l’audience commerciale et au mélange des genres qui noie l’information sous le divertissement.

Telles sont quelques unes des tendances les plus lourdes et les plus menaçantes. Certes, elles ne s’imposent pas uniformément. Et elles ne renvoient pas à improbable âge d’or où les médias auraient été délivrés de toute tutelle politique ou économique.

Mais à des formes nouvelles d’évolution des médias répondent des exigences plus vives des « usagers ». Avec ces conséquences : une crédibilité contestée qui met en cause simultanément les médias eux-mêmes, les journalistes et les informations ; et un discrédit partagé qui frappe conjointement l’espace médiatique et l’espace politique.

De cette conjonction et des ces causes (les effets multiples et ramifiés des nouvelles formes du capitalisme), la plupart des tenanciers des médias préfèrent ne rien savoir. Mieux : patrons de presse et majestés éditoriales entendent se réserver le monopole de l’information et récusent avec virulence toute critique qui n’aurait pas reçu leur aval. A cette fin, ils présentent la défense souvent hargneuse de leur pouvoir - qui est d’abord un pouvoir d’intimidation - comme une défense de la liberté de la presse et de l’indépendance des journalistes.

Or, cette indépendance, toujours menacée par les pouvoirs politiques et économiques, est d’autant plus compromise que l’autonomie collective des rédactions devient chaque jour plus faible et que les journalistes rebelles, les syndicats de journalistes et de salariés des médias sont maintenus dans une positions subalterne, surtout s’ils s’avisent de contester l’ordre médiatique existant, auquel cas ils s’exposent à des formes de répression qui n’ont rien à envier à celles qui s’exercent dans les autres entreprises.

Une telle situation suffirait à justifier l’existence d’une critique des médias indépendante et intransigeante. [...]. »

 
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