– A propos de Dominique de Villepin :

" Agité, Dominique de Villepin ? En action, plutôt. Dans le périple qui, en soixante heures, l’a mené en Turquie, en Jordanie et en Iran, il a surtout fait montre de mesure, de modération et de conviction. Les orages désirés que réclament les romantiques se sont levés. Il serait donc à son affaire. (...) A chaque étape, les plus hauts responsables étrangers ont confirmé leur convergence de vues avec la position française. On a connu des isolements plus patents. (...) Villepin écoute : dans les trois pays, il a enfoncé le clou sur le "rôle central" que doit tenir l’ONU, seule source de légitimité, même si son langage est désormais au pragmatisme. (...) Chaque escale le [Villepin] conforte, chaque interlocuteur lui confie combien la position de la France est appréciée. inutile d’en rajouter. "

Jean-Claude Maurice, Le Journal du Dimanche, 27/4/03
(cité par Le Canard enchaîné, 30/4/03).

– A propos de Nicolas Sarkozy :

" Pour qui rêve de l’Elysée, chaque revers peut être une étape vers le succès ".
Hervé Gattegno, Le Monde, 8/7/03
(cité par Le Canard enchaîné, 9/7/03).

– A propos de Francis Mer :

" Un acharné du travail, grand avaleur de dossiers, fanatique de l’explication rationnelle. Sa recherche de la vérité d’une situation procède du souci de bâtir un raisonnement sans faille qui s’impose à tous. Un exercice épuisant, mais stimulant pour ses collaborateurs.(...) Cette haute silhouette veut dominer ses troupes par l’exemple et la justesse de ses choix.(...) Cet homme libre n’a pas besoin de la politique, c’est elle qui a besoin de lui. "
Pierre Feydel, La Tribune, 24/10/03 (compte rendu du livre L’intraitable M. Mer, de Jean-Pierre Gaudard)
(cité par Le Canard enchaîné, 29/10/03).