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Lu, vu, entendu : « Questions sociales, questions de société »

Questions sociales, questions de société - Puisqu’on en a déjà parlé, on continue - En vrac

I. Questions sociales, questions de société

« Tous des violeurs » - C’est le titre d’[un article paru sur le site « FontbarlettRes » (lien périmé) que nous reproduisons ici avec l’autorisation de son auteur :

« Voici un extrait d’un article tiré du quotidien Le Monde daté, pour la version électronique, du 20 janvier 2004 (12h58) :

« Une chose est sûre. L’éloquence est la chose du monde la mieux partagée en France. Une loi était-elle nécessaire ? L’auteur de ces lignes n’en est toujours pas convaincu. Sauf quand Bernard Stasi, après l’audition d’innombrables jeunes filles contraintes de porter le voile par des grands frères, des maris ou des quartiers violeurs , affirme le rôle émancipateur, unificateur et fondateur des valeurs de l’école républicaine. Dominique Dhombres »

Et après on nous reproche de verser dans la victimisation. »

 La France des fainéants. L’encerclement idéologique a commencé avec Le Point qui, mine de rien, titre « Les Français travaillent-ils assez ? » et justifie : « Au moment où plusieurs entreprises remettent en question la RTT, « Bonjour paresse », ce livre iconoclaste et décapant, caracole en tête des hit-parades de l’édition. Faux procès ou réalité ? ». On se doute un peu de la réponse... Capital (octobre) suit .. ;et tire la même couverture à lui, en flattant ce qu’il imagine être son cadre de lecteur idéal : « Enquête sur une nouvelle forme d’inégalité - la France qui bosse et celle qui bulle  ».

Le Nouvel Observateur (23 septembre) qui malgré sa « Une » anti-conformiste, flatte son bobo alter mondialistes de lecteur idéal, mais tend le bâton pour faire battre : « Les révoltés du boulot ».

Des articles de la même veine sur la productivité, les délocalisations etc..., émaillent les autres médias et une semaine passe ...

Le 30 septembre, Le Figaro Economie charge Edouard Michelin du boulot : « La psychologie des 35 heures ne changera pas avec des mesurettes  » et sans sous-entendu titre : « 35 heures : la réforme douce en question ».



 La mort lente du syndicalisme.
Bien agencé ? Cousu de fil blanc ? Hasard de concordance entre le calendrier rédactionnel des médias et celui du gouvernement ? Le fait est que le syndicalisme est souvent déclaré mort ces temps-ci ...

Sans rapport direct cette fois avec le sujet, L’Humanité dans un 4-pages de sa série « Cent ans de droits du travail » nommée « 1968 - Le Syndicat fait son entré en entreprise », rappelle dans le chapô : « accouchement dans la douleur : une constante en France. Le fait précède le droit. En matière de démocratie sociale, le pays, souvent, a une longueur de retard sur ses voisins. La tentation du patronat de remettre en question les acquis sociaux ne se dément pas ».

Cette accroche salutaire combinée avec la campagne médiatique sur le syndicalisme peut troubler mais sonne cruellement juste. A l’heure ou le cas de Perrier (lire LVE N°1) fait la « Une ». L’actualité aidant, la prise ne main du bon père de famille que se veut Sarkozy se substituant dans les esprits à la CGT [1] , les comptes-rendus spécieux en provenance de l’usine de Vergèze s’accélérant, les commentaires sur la irresponsabilité de la Centrale ont abouti sous les titres et la plume de nos éditorialistes ou journalistes à la conclusion que le syndicalisme en France meurt.

Echantillon représentatif : « Dossier. L’état des forces syndicales. Les syndicats s’interrogent sur leur efficacité. Après une période de conflits durs, les confédérations tentent de retrouver leur rôle de contre-pouvoir. » (La Croix ,) ; « Bernard Thibault, c’est flou » (éditorial au vitriol), et « Malgré le dénouement, la CGT sort fragilisée du conflit  » (Les Echos, 29 septembre) ; « L’aphonie du syndicalisme  » (pages Horizons du Monde, 6 octobre) : un peu d’analyse et beaucoup de compassion.

 Les Français et la richesse

2 « Unes » (le cahier blanc et le cahier saumon), 4 pages, un édito : c‘est l’événement ce 28 septembre dans Le Figaro : « Où commence la richesse ? La réponse des français. Précisons, les Français, c’est 1004 personnes interrogées par la Sofres TNS Sofres en partenariat avec les ‘‘services financiers de La Poste’’ (sic) ».

Ces 1004 représentatifs du pays du bonheur et des charentaises font par exemple ressortir que leurs jeunes sont de plus en plus « précautionneux »... Motif de joie pour le quotidien : à 77 %, ils jugent « satisfaisante leur situation matérielle », même si ce chiffre « recouvre un grand nombre de situations particulières  », précise malgré tout Le Figaro.

Parmi les « sept paradoxes » découverts par Le Figaro : « Parmi ceux qui en profiteraient pour « mettre de l’argent de côté », ce sont les plus jeunes (18 à 24 ans) qui se signalent puisqu’ils sont 57% à... vouloir épargner même en cas de cadeau fiscal (...) C’est à se demander si le gouvernement Raffarin ne s’est pas trompé en voulant relancer la consommation en facilitant les transferts de capitaux entre générations, des plus anciens aux plus jeunes. » Question grave, en effet !

Autre résultat, qui soucie Le Figaro : « Les Français (...) apprécient les mesures Sarkozy (ils sont 80% à les approuver) même s’ils affirment qu’ils ne sont pas prêts pour autant à passer à l’acte (73% d’entre eux) en matière de donations. »

Ne pas s’étonner d’un tel raffut sur un sondage que l’on oubliera vite - et parce qu’on l’oubliera vite. Mais tout s’éclaire sur sa justification, quand apparaît l’ISF : « Que 80% de personnes interrogées applaudissent des deux mains les mesures Sarkozy destinées à fluidifier l’héritage pousse tout autant à réfléchir. Qu’au sein de cette population, enfin, l’électorat de gauche soit particulièrement bien représenté n’est que plus éloquent d’une préoccupation qui traverse tous les clivages. Raison de plus pour oser enfin s’attaquer à une réforme en profondeur de la fiscalité du patrimoine en général, et de l’ISF en particulier. Le gouvernement a laissé la porte ouverte aux parlementaires pour le faire. Ce type d’étude ne peut que les inciter à aller de l’avant. A eux de saisir cette chance ».


Le Parisien
, comme par hasard, donne ce jour la parole à Bernard Accoyer, président du groupe UMP à l’Assemblée : « Il faut débattre de l’SFF ». La nature (médiatiques) fait bien les choses...

 La France des pauvres. Foin de sondage : L’Humanité semble opposer un classement concret basés sur des faits avérés et statistiques, celui des sociétés du CAC 40 qui ont « enregistré plus de 23 milliards d’euros de profit au premier semestre - au détriment de l’emploi et des salaires  » et titre « Des profits contre le travail » (28 septembre).

Autre dissonance : Les Echos du 300 septembre titre sur le surendettement qui a progressé de 20 % depuis 2004 selon une communication de l’association de consommateur Indecosea-CGT rqui évalue à près de 1,5 millions le nombre de familles françaises endettée. Le Parisien, par une minuscule brève, indique pudiquement : « Fin juin, 1,2 millions de personnes étaient allocataires du revenu minimum d’insertion (RMI) et du revenu minimum d’activité (RMA) en métropole et dans les DOM, soit une hausse de 10,5 % sur un an ».

Et, coups de grâce au sondage miraculeux du Figaro. Le Parisien revient le lendemain avec un dossier et une « Une » : « Cette croissance dont les bénéfices tardent ». Constat : « La croissance est positive, l’économie repart et pourtant le chômage augmente et le nombre d’érémistes explose. Explication : les entreprises attendent que la reprise s’installe pour recruter ». La Tribune (1er Octobre) titre « La France, un pays riche peuplé de pauvres  »,. Pour France-Soir (7 octobre), c’est « Salauds de pauvres ! » sur la chasse larvées et masquées aux exclus par nos « édiles qui veulent des villes propres » pour fermer le ban.

 Management de la France. La pénétration dogmatique (prime au mérite, par exemple) qui tendait depuis quelques années à substituer progressivement la « culture de moyen » de notre Etat et nos services publics à « celle de résultat » des entreprises privées est entré légalement en vigueur.
Rappel. Nicolas Sarkozy : « Il faut des résultats, et je demanderai une culture du résultat à Bercy. » Devant les directeurs du ministère qu’il réunit dans l’après-midi, il précise sa pensée : « Vous ne devez plus freiner les changements, mais tout faire pour qu’ils aient lieu. » Challenges, avril 2004.
Actualité. « Budget : La France se dote de 1.300 indicateurs de performance ». En 2006, « grâce à une batterie d’indicateurs concrets », note Les Echos (28 septembre), « les Français vont pouvoir mesurer l’efficacité de l’action de l’Etat ». Un « changement culturel » et « un défi managérial », se réjouit le quotidien.

 Discrète répression ? Selon Libération du mardi 28 septembre 2004, le président russe Vladimir Poutine a appelé le 24 septembre 2004 les médias russes à « définir des règles pour se transformer en un instrument effectif de lutte contre le terrorisme ». Dans le même temps, le ministre de l’intérieur Dominique de Villepin rendait publique à Washington au siège du FBI un "plan contre l’islamisme radical" visant à renforcer "les moyens technologiques des services de renseignement", à intensifier "la coopération entre services de renseignement" et à renforcer "l’arsenal juridique contre les idéologues appelant à la haine" (Le Figaro, 27 septembre 2004) ; Bref, un plan qui, à l’exemple de l’US Patriot Act adopté le 26 octobre 2001 par le Congrès des Etats-Unis, donne à l’Etat, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les moyens de soumettre l’ensemble de la population à des formes de surveillance de plus en plus efficaces et qui organise insidieusement la stigmatisation des populations étrangères et la criminalisation des mouvements sociaux.

Une information qui ne semble pas éveiller l’attention de Libération, car ce journal n’en parle même pas... Le Monde, quant à lui, ne s’intéresse qu’à un seul de ses aspects : « Face au terrorisme, la France veut renforcer la sécurité dans ses transports » (28 septembre 2004). Pour en savoir plus, le site du Monde renvoie au Figaro... (Lucas, le 28 septembre 2004)

II. Puisqu’on en a déjà parlé, on continue

Pour lire les chapitre précédents : « Vu, lu, entendu » n°1 et n°2

 Opération Cécilia (suite). Le Canard Enchaîné (29 septembre) est vigilant. Il relève les incongruités du (« curieux ») sondage qui a propulsé madame Sarkozy en couverture de Questions de Femmes et à l’émission de M6 sur la foi d’un sondage la plaçant comme la femme « la plus admirée ». Or « surprise : la fiche technique signale que l’enquête a été effectuée par un institut inconnu » et, surtout, qu’il a été réalisé quelque jours après que France-Soir ne le révèle dans la chronique mondaine et déférente de Paul Wermus (25 août). Bref, cela sent l’opération bidonnée de bout en bout. Le pire étant le licenciement de la rédactrice en chef du mensuel féminin qui s’était « étonnée de ne pas avoir été consultée sur la commande de ce sondage et sur l’interview » ! Comme un billard à trois bande, Le Parisien avait saisi ce sondage pour raviver l’intérêt médiatique autour de Bernadette Chirac a priori « irritée » par « une certaine presse (sic) qui porte Cécilia Sarkozy au pinacle » rappelle Le Canard peu exempt de toute critique.


- Opération Sarkozy (suite). Sarkozy a connu, après sa présentation du Budget, quelques jours de disette médiatique dans le feuilleton « Qui sera premier ministre ?  », éclipsé par la mise en orbite de Villepin, et la tentative de Jean-Louis Borloo d’accaparer l’attention. Sans oublier, le débat sur la constitution Européenne que capte Fabius. Mais Sarkozy a repris l’offensive médiatique, et réussit le tour de force de ramener sur son terrain l’enjeu de l’Europe tout en s’opposant à Jacques Chirac. Et, surtout, de réapparaître dans les colonnes.

Sa stratégie de relance est toujours identique, elle commence toujours par une interview. Non pas des propos rapportés, ni un communiqué de presse ou une conférence, mais Nicolas Sarkozy qui répond en direct (événement) sur RTL (25 septembre) à une interview : « Nicolas Sarkozy parle franchement, c’est l’un des ressorts de sa popularité... Nul doute qu’il vient encore de marquer quelques points en proposant que l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne soit soumise à référendum. Il a dit tout haut ce que beaucoup, à droite, se refusaient à suggérer, de peur notamment de heurter le président de la République, favorable à cet élargissement. » (Editorial du Figaro, 29 septembre). Nicolas déclare « solennellement » (roulement de tambour) : « Une décision aussi importante ne pourrait être prise qu’après qu’il y ait un référendum en France pour connaître l’opinion des français.  ». [2]

On pourrait multiplier les exemples de la méthode Sarkozy reprenant la même mécanique, avec les mêmes effets sur les rotatives pourrait se multiplier. Libération écrit le 28 « Nicolas Sarkozy aime appuyer là où ça fait mal ».. Certes. Mais qu’il sait faire du bien aux médias.



  Jean-Marc Sylvestre fait des « ménages » (suite)


Nous avons reçu la copie de ce mail envoyé au médiateur de France-Inter et que nous reproduisons avec l’autorisation de son auteur :

« Monsieur le médiateur,

Voici quelques jours, écoutant votre édition matinale, j’ai pu entendre Mr Paoli annoncer benoîtement - voire à demi extasié - que Mr Sylvestre serait absent de l’antenne afin de participer à une mission d’ordre gouvernementale [3] J’avoue être très surpris. Il me semblait que le métier de journaliste - au moins chez France Inter - interdisait ce mélange des genres. Il me semble en effet qu’être journaliste chroniqueur demandait un minimum d’indépendance vis à vis de tout pouvoir de pression. Hors le gouvernement, quel qu’il soit, et la presse doivent à mon sens faire chambre à part.

Jusqu’à présent Mr Sylvestre m’agaçait prodigieusement tous les matins. Non parce que nous ne sommes pas de la même obédience en économie (vive la pluralité !), mais plutôt du fait que je trouve ses arguments ("tout le monde sait que les impôts sont trop lourds en France") souvent frappés au coin du bon sens du café du commerce.

Depuis la rentrée, cet agacement c’est renforcé par son comportement de non échange avec Mr Maris. Il démontrait par là un dogmatisme qui frise le religieux.

Ces deux derniers points ne faisaient que me rendre le personnage antipathique et commençait à me questionner sur le bien fondé de son emploi à France Inter (la pluralité oui, le dogmatisme subventionné non). Mais si maintenant France Inter annonce officiellement et sans y voir malice que Mr Sylvestre fait des "ménages"
Je fais copie de mon indignation à l’ACRIMED.

Cordialement
Un fidèle auditeur”


Interviewé « sans concession », Sylvestre se justifie avec la décontraction morgue des sûrs de leur fait, dans la rubrique de Paul Wermus (voir plus haut, dans France-Soir, le 6 octobre) : «  Je fais mon métier d’économiste. Après les politiques font le leur ».. Et sur Inter ou LCI quel métier, fait-il ? « J’ai des convictions et une culture libérales. Pour défendre nos intérêts, je crois plus aux individus qu’à la collectivité... ». Enfin, à propos de TF1 (son employeur) : « Puissance et efficacité, TF1 est sans aucun doute la meilleure et la plus belle entreprise de télévision d’Europe ».

 Génération médiacratique ? Retour sur le livre d’Ariane Chemin (lire LVE N°2) « La Promo » racontant l’émergence d’une génération d’étudiants à « Sciences Po » - qu’elle a côtoyée et s’est tournée « vers les médias (ajoutons la communication et les Relations Publiques), plutôt que la politique ». Elle raconte à sa consoeur du Figaro (28 septembre), ce qui pourrait expliquer ce qui a façonné la mentalité d’une époque : « Ce n’est pas le fait du hasard. C’est l’époque qui veut ça. Vous savez laquelle : TF 1 est privatisée, Canal + se lance. On ne parle que de communication. Beaucoup d’élèves comprennent que la réussite passe désormais par les médias. » . Au sujet de la désaffection pour l’ENA : « Le vrai pouvoir n’est plus de ce côté. La télévision est passée par là, elle crée un appel d’air très fort. (...) David Pujadas, très doué en économie, préfère filer sur TF 1 (...) Même un crack en politique comme Gilles Bornstein, est passé du côté du PAF : il est directeur de la rédaction de l’émission « Ça se discute ».


III. En vrac

 L’Europe en kiosque. « Photocopillé » par L’Hémicycle, vend le projet de Constitution européenne en texte intégral en kiosque pour 3 euros. Le Nouvel Observateur enchaîne (30 septembre) ou Marianne la semaine précédente en proposait des extraits avec des commentaires... Le projet est gratuit en téléchargement sur le site de l’Union Européenne.

 L’Europe en publicité. En effet, le ministère des Affaires étrangères mène un appel d’offre pour une campagne d’information et de sensibilisation sur la Constitution européenne. Cela comprend les actions media et hors media dont l’organisation d’un événement "festif" (sic) à destination du grand public, au deuxième trimestre 2005. L’achat d’espaces doit, quant à lui, faire l’objet d’un marché distinct. Qui raflera ? Euro RSCG de Pouzhilac ou le Publicis de Maurice Levy ?

  France-Soir dans ses œuvres - Paul Wermus et Pasqua. Edifiante courbette du « journaliste » mondain Paul Wermus, qui dispose d’une page composée de verbatims, brèves sur les people, d’une interview « sans concessions » et un baromètre de ses fulgurances : « Certains l’ont enterré peut-être un peu vite. Il est vrai que la politique ressemble parfois à un marigot, et Charles Pasqua a le cuir épais des vieux crocodiles. Tout le monde le donnait perdant. Mis en examen, en garde à vue et même à l’ombre pour quelque temps, personne ne donnait cher de sa peau. Que M. le Juge, qui se frottait déjà les mains, se fasse une raison. Pasqua, gaulliste historique, solide comme un chêne et qui vient d’être élu sénateur des Hauts-de-Seine, retrouve son immunité. Charlie a plus d’un tour dans son sac. Plus rien ne m’étonne chez ce personnage hors norme. » C’est dans (F-)rance-Soir, le 1er octobre... et c’est nous qui soulignons la petite vacherie du cire-Pasqua.

  France-Soir dans ses œuvres - Des titres à oublier. Au sujet de la cache d’armes souterraines de l’ETA : « Les cavernes d’Ali Babasque » (France-Soir, 6 octobre). Et au sujet de la société Telectronics qui fait appel de sa condamnation pour sondes cardiaques défectueuses : « L’audience qui brise le cœur des victimes » (5 octobre).

 
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Notes

[1La Tribune, au hasard, « Nicolas Sarkozy amène Nestlé et la CGT à renégocier sur l’avenir de Perrier » - 22 septembre.
Les Echos, 29 septembre : « c’est la première fois qu’il se pose en médiateur social dans une crise opposant une entreprise privée et ses syndicats ».

[2Entre le 26 et le 28, au moins 50 articles sont publiés, commentés et commentés (dont 12 dépêches AFP). Le clou étant le sondage du Figaro : « Les français disent non à la Turquie dans l’UE » (28 septembre). La machine est relancée.

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