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Les médias et le Forum social européen

Libération collectionne quelques fragments

par Laurent Daguerre,

Reconnaissons-le : avec un seul envoyé spécial (Christian Losson), un journaliste de la rubrique économie (Hervé Nathan) et en dépit de l’inévitable éditorialiste tous terrains (Gérard Dupuy), "Libération" est presque parvenu a donner un aperçu du Forum Social Européen.

I. Angles multiples et angles morts

Le mercredi 6 novembre 2002, Libération consacre une page au FSE, le jour de l’ouverture (page 27, rubrique "Economie").

Dans un article de présentation qui occupe une demi page , sous le titre "Florence, le Porto Alegre d’Europe" (sur-titre : "Le premier forum social européen" ; sous-titre : "Ouverture aujourd’hui d’une édition régionale du mouvement mondial"), Christian Losson indique la parenté du FSE avec le Forum social mondial. Sur la raison d’être du forum, le "leitmotiv" est : "une autre Europe est possible" (qui fait écho à "un autre monde possible" cité plus haut). Un responsable d’Attac est cité pour exprimer la philosophie du FSE. Espoirs (mieux intégrer les mouvements sociaux, les sans droits et les syndicats), thèmes des débats ("mondialisation et libéralisme", "guerre et paix", "droits citoyenneté et démocratie" sont repris en intertitre, le site officiel est cité en note) sont abordés. La manifestation du samedi (150.000 personnes annoncées) résultera de "la convergence des mouvements sociaux, des leaders syndicaux, des grandes ONG". Elle est présentée comme une "manifestation préventive contre la guerre préventive". Quant aux participants, Christian Losson relève que "les militants contestataires" ont été "rejoints en force par les mouvements pacifistes". Passant à l’aspect "sécurité", l’article évoque la tentative de S. Berlusconi de délocaliser le forum, la suspension de Shengen et exprime le point de vue de militants par citations anonymes : dénonciation d’une "stratégie de la tension", récusation de l’"utilisation du spectre du G8", méfiance face à l’éventualité que S. Berslusconi joue "la carte de la provocation" pour discréditer la gauche, puisque, cette fois, les démocrates de gauche (DS) sont présents au Forum. Enfin, l’édition 2003 à Saint-Denis est annoncée.

Bref, quelques aspects du Forum sont présentés de façon tout à fait acceptable. Seulement, voilà ...

Pour permettre au lecteur de prendre de la hauteur, Christian Losson a pris la peine d’interroger l’inévitable spécialiste : Eddy Fougier, de l’IFRI - présenté comme "l’un des rares chercheurs à travailler sur les mouvements de contestation" et auteur d’une "note" pour La Documentation française, intitulée "La contestation de la mondialisation, une nouvelle exception française ?" (pour une rencontre européenne, ça pouvait mieux tomber !) - sur "l’avenir de la contestation altermondialiste". L’entretien est titré : "Les mouvements vont persister". Sous la photo d’Eddy Fougier, un extrait d’une de ses réponses : "La contestation se politise, se radicalise". Les questions portent sur l’"évolution du mouvement contestataire" (Eddy Fougier pronostique la persistance des mouvements "les problèmes de fond subsistant", la radicalisation), les obstacles de "l’après 11 septembre" et de "la violence" (EF estime que les mouvements ont surmonté ces enjeux, notamment avec l’arrivée de pacifistes), les risques de "l’élargissement" du mouvement (clivages) l’arrivée en masse des syndicats (différences d’enjeux) ....

Pourquoi s’en remettre à un tel expert, pour affirmer ce que tout journaliste pouvait découvrir lui-même ? Pour élargir " l’angle " ?

Il reste que, en lisant ces deux articles, on se demande quelle tête à dû faire Christian Losson quand il a découvert l’illustration de la page : une photographie en noir et blanc représentant... une voiture de police isolée dans une rue, avec trois passants et des vitrines protégées (Légende : "Hier, un car de police patrouillait dans une rue du centre de Florence. Les ouvertures des immeubles ont été obstruées par protection". Le choix iconographique présente donc le forum sous l’angle policier.

Le Jeudi 7 novembre 2002, Libération publie un article sur quatre colonnes d’Hervé Nathan, en pages "Economie" (p.28) - "Tous les syndicats à Florence" -, exclusivement consacré à la présence des syndicats à Florence. Même surtitre que la veille : "Le premier forum social européen" ; titre : "Tous les syndicats à Florence" ; chapô : "Les associations altermondialistes les intéressent". Angle d’attaque : ce sont désormais les syndicats qui courent après les "altermondialistes". "Les associations qui composent le Forum social européen accueillent le monde syndical". "Tout le gratin sera présent". L’article est construit à partir des citations de représentants syndicaux, qui s’expriment sur leur rapport, plus ou moins distant, au FSE : contrairement à FO, "la CGIL a choisi de s’impliquer totalement". La Confédération européenne des syndicats quant à elle se veut participante mais pas co-organisatrice et rappelle la charte du Forum mondial qui proscrit l’usage de la violence. En intertitre, reprise d’une citation de Bernard Thibault de la CGT : "Il nous faut apprendre à travailler avec d’autres, à discuter avec d’autres types d’organisations critiques de la mondialisation". Hervé Nathan estime que "le chacun chez soi’ (entre associations et syndicats), revendiqué par certains, "est néanmoins devenu très relatif car les changements politiques en Europe pressent le mouvement syndical de rechercher de nouvelles formes de ripostes". L’implication des deux types d’organisation dans la Convention sur l’avenir de l’Europe pourrait être un objectif commun. Enfin le forum de Saint-Denis est à nouveau annoncé.

Un article correct qui présente l’une des dimensions " sociales " du Forum. On se dit... Mais non !

II. Des chiffres et quelques mots

Avec un seul envoyé spécial sur place, comment Libération aurait-il pu en faire plus et rendre compte quoi que ce soit du contenu des débats !

Vendredi 8 novembre : rien

Dans l’édition datée du samedi 9 et dimanche 10 novembre 2002, Libération consacre au Forum une pleine page (page 21, rubrique "économie"), titrée : "A Florence, la forum social affiche complet". Sous-titre : "Malgré une forte affluence, la ville n’est pas sous tension".

Les deux enjeux privilégiés par Libération sont l’"audience" du Forum et les débordements qui pourraient "gâcher" la fête.

La page se compose d’un court article, sur une colonne, de Christian Losson, envoyé spécial, et d’un entretien ave Raffaella Bolini, "membre du comité d’organisation du FSE de Florence". Illustration (photo couleur sur 3 colonnes en largeur) : des manifestants souriants derrière un bandeau, pulls rouges et drapeaux rouges. Légende : "Une militante devant un poster, à la fortezza du Basso de Florence. Samedi matin, au moins 200 000 personnes sont attendues pour manifester pour "une autre Europe".

L’article prend pour angle l’affluence que connaît le forum. Première phrase : "Saturation et ébullition". Alors que la manifestation n’a pas encore eu lieu, le papier semble hésiter entre la description du succès et les prémisses d’un débordement. Le forum présente comme un "avatar régional du Forum social mondial de Porto Alegre", est déjà "victime de son succès". Plus de monde que prévu, les séminaires et ateliers refusent du monde. Ensuite, on passe à Oriana Fallaci, qui a voulu s’inviter, malgré une lettre "où elle compare les militants anti-mondialisation aux milices fascites de Mussolini".

Enfin, Christian Losson évoque le "point d’orgue" : la manifestation. Elle pourrait réunir 400000 personnes, "soit plus que lors du G8 de Gênes (juillet 2001), qui avait été marqué par des violences et la mort d’un manifestant, Carlo Giuliani" (notons l’importance du comptage et, peut-être, l’idée sous-jacente : s’il y a plus de monde qu’à Gênes, où on déplore un mort , tout est à craindre...). "Au moins 6000 policiers" poursuit l’auteur, "mais, vendredi, Florence n’offrait pourtant pas le visage d’une cité en état de siège" (barrages discrets, contrôle souples, précautions des organisateurs, "de très rares commerçants ont tiré le rideau de fer"...). Ici encore, on sent une inquiétude, l’article paraît osciller entre le constat du calme ambient et l’"anticipation" de troubles. La question majeure, après l’affluence, est : y aura-t-il des débordements ?

Un entretien avec Raffaella Bolini, responsable des relations internationales à l’Arci, complète la page et permet de se faire une idée du sens du Forum. Titré : "L’objectif est de réoxygéner l’idéal européen", il aborde successivement les questions de la violence, l’élargissement des alliances comme source de contradictions, d’une autre voie européenne.
Qu’est-ce qui se dit dans les débats du Forum ? Mystère... Qui sera partiellement levé, grâce au succès de la manifestation.

III. Choses vue et entendues

Pour Libération du 11 novembre 2002, le FSE mérite enfin de quitter la rubrique " Economie " : c’est "l’événement" du jour. La " Une ", les pages 2 à 4 ... et éditorial lui sont consacrés.

A la " une ", une photo couleur de la manifestation, avec ce titre : "Forum social de Florence : Tutti contro Bush". En dessous : "Plus d’un demi-million de personnes ont marché samedi en Italie contre la guerre" et "pour une autre Europe".

Après avoir un peu hésité la veille, Libération reconnaît et salue le "succès de mobilisation" du FSE, rappelant qu’il s’est déroulé "sans incident". Le FSE (en fait, surtout la manifestation) est une réussite en tant qu’"événement" massif et pacifique. Le "pari", comme un examen de passage, est réussi. Le "mouvement" est "plus inévitable que jamais à gauche". Mais il est décrit comme hétérogène, non identifié et sans "mode d’emploi" par l’éditorialiste.

En page 2 : "SUCCES DE MOBILISATION"

Une photo couleur en largeur sur la moitié de la page, d’une jeune manifestante. Légende : "Une des participantes au Forum social européen, vendredi à Florence, avec une banderole "mondialiser la résistance". 60 000 personnes ont été accréditées aux 18 conférences, 140 séminaires et 250 ateliers".

En dessous, un article de Christian Losson, envoyé spécial, titré "Les altermondialistes en marche avant". Sous titre : "Au moins un demi-million de personnes ont défilé samedi, sans incident, "contre la guerre" et "pour une autre Europe"". Avec ce sur-titre : "Succès de mobilisation pour le Forum social européen de Florence".

 Angle : le "succès de mobilisation". "Pari réussi". "Jamais une marche organisée par les contestataires de la mondialisation n’avait autant mobilisé". Et aussi : "la manifestation est venue ponctuer un FSE qui s’est déroulé sans incident, permettant ainsi à Florence d’exorciser le syndrome du G8 de Gênes et d’ouvrir de nouvelles perspectives et de nouveaux défis pour les "anti"".

A noter que l’auteur de l’article reprend la thématique de "l’exorcisme du G8" qu’il avait déjà utilisée la veille dans l’une de ses questions à Raffaella Bolini de l’association Arci.

 Deuxième idée de l’article, "le rebond" (inter-titre). "Florence confirme la durabilité de la contestation". Les idées d’un "maillage", via le net, entre "différentes sensibilités (paysans, syndicats, environnementalistes, droits de l’hommistes, catholiques, néoradicaux)", d’une "vague de fond" (expression de Christophe Aguiton, cité) née de la "jonction" avec les militants pacifistes et les militants sans chapelle devant la menace de guerre sont développées. Christian Losson replace le mouvement dans un cadre chronologique qui remonte au-delà du G8 (au début des années 90), rappelant que "la génération Seattle n’est pas née du vide". C. Aguiton, cité, évoque 68 en se félicitant qu’aujourd’hui, "les ponts entre militants et ouvriers commencent à se faire". Christian Losson estime que c’est "en partie vrai", mais introduit un bémol.

 C’est la troisième idée : celle d’une "fêlure (inter-titre) générationnelle" qui "s’esquisse". "Mais si la foule de jeunes s’avère très nouvelle gauche alternative, la contenu des débats, lui, est parfois vieille gauche". Pas grand chose à l’appui de cette affirmation, si ce n’est une citation d’une militante française, qui n’évoque pas clairement un décalage entre générations : "Et à nous de montrer, qu’à l’inverse d’un éphémère sursaut des jeunes après le premier tour de la présidentielle, on peut faire (sic) se battre localement et ne pas briller uniquement dans les Club Med contestataires à l’étranger". Un autre défi : celui qui consisterait à se "démocratiser d’avantage" (citation "d’une organisatrice du FSE"). "D’autres options s’ébauchent" (on ne sait pas lesquelles) auxquelles les politiques présents "ont prêté une oreille très attentive". Le journaliste conclut que "la toile d’araignée se tisse".

En pages 3 et 4 : CHOSES VUES À FLORENCE

Un long article, sur presque deux pages. Titre : "Ruée à la kermesse aux idées". Sous titre : "Récit de trois jours d’affluence et de débats à Florence".

Illustrations : page 3 : une première photo noir et blanc, représentant deux personnes debout et deux assises par terre, légendée : "Vendredi à Florence. Le Forum social a eu son versant "off", baptisé le "Hub" ’"moyeu" d’une roue". Page 4 une autre photo en noir et blanc de la clôture du FSE : "La fin du forum social européen, hier, dans une gare désaffectée, 50000 personnes ont écouté le bilan dressé par 45 orateurs."

Première phrase : "Entre foire européenne de la contestation de la mondialisation et articulation de nouveaux réseaux, également laboratoire d’idées originales pour un mouvement social fédérateur et manifestation pacifiste et pacifique, retour sur le Forum social européen (FSE) qui s’est clos hier". Le FSE est décrit comme une "tour de Babel" où s’additionnent les gauches (traditionnelle, radicales et expérimentales), où "s’enchevêtrent les réseaux (de syndicaux, de paysans, de solidarité, de pacifistes, d’écologistes, etc)."

L’envoyé spécial de Libération insiste à nouveau sur l’affluence : "les salles sont bondées", l’organisation parfois débordée. La jeunesse des militants est soulignée ("25 ans de moyenne d’âge à tout casser"). Ces jeunes vont "refaire le monde"."C’est l’objectif des 18 conférences, 140 séminaires, 250 ateliers articulés autour de trois thèmes : "l’économie néolibérale" ; "guerre et paix" ; droits, citoyenneté, démocratie". "La guerre irrigue les conversations".

Après cette présentation, Christian Losson livre un long reportage de "choses vues" ou entendues au FSE, impressionniste, fait d’anecdotes, de citations de militants, d’organisations ou d’atelier. Les inter-titres : "fusion au château fort" ; "guerre et paix sur un coin d’herbe" ; "la stratégie de Dracula" ; "le off de tous les détournements" ; "l’iceberg des réseaux". Le journaliste s’attarde en particulier sur "le sommet off", "refuge des néo- radicaux, les mouvements de jeunes rétifs à tout "enrégimentement" officiel, les plus emprunts d’anarcho-libertarisme". Puis vient la description de la manif, "cortège protéiforme" qui se termine dans "le fracas d’un concert survolté". Au chapitre de "la sécurité", "le spectre des Black Blocks s’est évanoui". Christian Losson cite l’ex-porte parole de Gênes qui dénonce les provocations policières de juillet 2001. Il ajoute que "la stratégie de la tension du gouvernement, redoutée par le FSE, n’a pas eu lieu". "Florence, d’une certaine manière, c’est l’anti-Gênes" analyse le journaliste. "Le chaos, mais pacifique". Encore Gênes ! Cette fois, le spectre est, peut-être, terrassé...
"Pendant la marche, les débats continuent", note Christian Losson : sur le besoin ou non de manifester, sur la défense du service public, sur la dette
des pays du Sud ... Dans le corps de l’article ou en encadré, plusieurs "personnalités" françaises présentes sont citées.

Enfin, un article en bas de la page 4 : LA GAUCHE ITALIENNE ET LE FSE, signé Eric Jozsef, correspondant de Libération à Rome, il est titré : "Un rassemblement à fort accent italien". Sous-titre : "Les syndicats et une partie de la gauche se sont joints au mouvement". L’article évoque les positions de différents acteurs de la gauche italienne vis-à-vis du FSE. Le contexte est celui du "pacifisme", d’un "anti-américanisme relativement diffus" et de la "mobilisation contre le gouvernement Berlusconi", avec un "bras de fer" mené par le syndicat CGIL sur la réforme des licenciements.

Page 3, une excellente nouvelle : l’éditorial de Gérard Dupuy ! Enfin nous allons savoir ce qu’il convient de penser de tout cela.

L’éditorialiste et le journaliste

Et bien, je vous le dis, vu de haut et vu de loin, cette foule immense a de quoi vous laisser perplexe. La sobriété du titre - "Attraction" - est aussi éloquente que l’idée " principale : le succès de la mouvance n’indique pas son "mode d’emploi". Voilà au moins qui est original : le FSE n’a pas livré à Dupuy le mode d’emploi. Mais c’est sa tëte qu’il ne sait pas comment faire fonctionner.

Dans la première phrase, une explication fulgurante de l’ampleur de la mobilisation : "En transformant leur rendez-vous prévu de longue date en grande manifestation pacifiste, les militants réunis à Florence ont montré leur capacité de réagir à l’actualité par delà les thèmes traditionnels qui les rassemblent". La "logique englobante", qui passe de la "mondialisation libérale" aux "manoeuvres stratégiques" du "mondialisateur en chef" explique le "pouvoir s’attraction" de "ce mouvement qui regroupe des sensibilités passablement hétérogènes, des chrétiens aux trotskistes, des ouvriers de Fiat aux écolos anti-bagnoles et des post-staliniens aux néo-anars."

Et pour la suite, un exercice de perplexité perplexe qui laisse perplexe sur son sens :

Mais le succès d’audience de ce mouvement ne répond pas "à l’interrogation qu’il a soulevée depuis son début : le risque de faire de ces manifestations internationales une fin en soi et non un moyen". Car "la conquête et l’exercice du pouvoir semblent mis entre parenthèses au profit d’une efficacité indirecte" (qui est jugée "au demeurant indubitable" : G. Dupuy cite l’impact du mouvement sur le ton des institutions internationales, les limites opposées à l’activisme militaire de GW Bush) cantonnée à la "démocratie d’opinion". Dernière phrase : "les foules de Florence font de cette mouvance mouvementiste une composante plus inévitable que jamais de la gauche ... Sans indiquer pour autant son mode d’emploi".

On croit comprendre que pour Gérard Dupuy, il n’existerait qu’un mode d’emploi des " foules " : qu’elles se prosternent devant des partis responsables qui auraient pour charge de les réprésenter.

Manifestement, le travail du journaliste - Christian Losson - d’autant plus appréciable qu’en dépit des effets de routines journalistiques, il s’est efforcé, seul ou presque, de rendre compte d’un événement qui aurait exigé plusieurs envoyés spéciaux, avait besoin du commentaire de l’éditorialiste pour prendre toute sa valeur....

 
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