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Intervention au FSE de 2003

Culture et déréglementation libérale : diagnostic et alternative

par Pierre Musso,

Intervention de Pierre Musso, pour les Etats Généraux de la Culture (France), au Forum Social Européen (Paris la Villette, le 13 novembre 2003) [1].

La culture est menacée, elle est bafouée, contournée, détournée par la loi de l’argent ; l’éducation et la recherche sont fragilisées, la diversité des langues et des expressions, la liberté et le pluralisme de l’information sont mis en cause. Comme avait dit Marcel L’Herbier à propos du cinéma : « La culture se porte bien pourvu qu’on la sauve... ». Tel est le défi lancé par la mercantilisation et la financiarisation des œuvres de l’esprit. La culture tend à devenir le produit numéro un de la consommation mondiale. Sous prétexte de permettre à chacun de consommer ce qu’il veut, quand il le peut, l’inflation des produits culturels et éducatifs, la diffusion massive d’informations aboutissent à la privation du sens, à « la castration mentale » selon le mot de l’écrivain Bernard Noël. Telle est la nouvelle forme de la « sensure », avec un « S ». Toute production intellectuelle extériorisée, coupée du social, c’est-à-dire technologisée et standardisée, pour être vendue dans l’hypermarché planétaire, se vide de son sens. En effet, la culture n’est ni un produit, ni un objet, encore moins un service, c’est un cheminement. Comme la définissait le philosophe Gaston Bachelard, elle est une « une accession à une émergence ».

Malgré cela, l’esprit des affaires prétend s’imposer aux affaires de l’esprit. Sous prétexte que la connaissance, l’intelligence et les compétences seraient devenues le nouveau carburant de la croissance économique. Ce que certains ont nommé le « capitalisme cognitif » - Silvio Berlusconi a même pu parler de « capitalisme spirituel » - cherche à mercantiliser les savoirs, la création, la culture et la recherche. Cette nouvelle économie qualifiée « d’économie de l’intelligence » ou « de la connaissance », porte bien mal son nom, car elle vise précisément à faire l’économie de l’intelligence.

Pourquoi cette libéralisation des œuvres de l’esprit intervient-elle en ce moment ? Il y a une grande mutation technologique et l’émergence d’une économie dans laquelle l’éducation, l’information et la formation jouent un rôle essentiel. Le « capitalisme cognitif » ou « informationnel » vise à recycler dans la sphère marchande le temps libre, les loisirs, l’intelligence, la créativité et non plus seulement le travail, comme le fit le capitalisme industriel fordiste. En effet, l’investissement dans un film, un logiciel ou un livre, est constitutif d’une économie de « prototypes » susceptibles grâce aux technologies actuelles, d’être diffusés et valorisés rapidement sur une échelle élargie, voire mondiale. C’est ce que les économistes appellent une fonction de production « à coût fixe » : seul l’investissement initial coûte, le coût marginal de production d’une unité supplémentaire est quasi-nul. C’est le cas par exemple de la copie d’un logiciel sur disquette, d’un film ou d’une chanson diffusés sur internet, etc. Cela peut générer énormément de profit, sur le modèle de certaines productions hollywoodiennes ou du logiciel Windows de Microsoft dont la rentabilité est historique, puisque chaque logiciel vendu dégage 85% de bénéfices. Cela explique la spéculation financière et les rachats des œuvres, des droits d’auteurs, voire de fonds bibliothécaires ou muséaux que réalise Bill Gates ou d’autres groupes, notamment par le biais des fusions-acquisitions de sociétés. Paradoxe : certaines oeuvres d’art sont désormais enfermées dans le coffre des banques, invisibles, en attente de valorisation boursière.


Dérégulation

Pour financiariser cette mutation technique, culturelle et économique, se développe depuis quelques décennies la dérégulation libérale. Engagée aux Etats-Unis, puis étendue à de nombreux secteurs gérés par des services publics notamment en Europe, ce processus de déréglementation vise désormais la culture, la recherche et l’éducation. L’Europe libérale s’enfonce dans cette voie de la régulation à l’anglo-saxonne, où le contrat l’emporte sur la loi, sous la pression des lobbies et des gardiens d’une dogmatique dérégulatrice et managériale. Dans ce cadre, les services publics de la culture, de la recherche, de l’éducation, de l’audiovisuel sont qualifiés de trop onéreux, bureaucratiques, voire de « mammouths », de dinosaures et autres noms d’animaux préhistoriques. Ainsi rangés dans ce zoo des animaux préhistoriques, les services publics sont opposés aux bienfaits de la jungle économique internationale. Le service public serait archaïque et le secteur privé ultra-moderne ; le secteur public ferait dépenser de l’argent et le privé en ferait gagner. Bref, la querelle des Anciens et des Modernes passerait aujourd’hui, par le clivage entre secteurs public et privé ou entre Etat et Entreprise. Cette pensée unique se réduit au consensus sur le dogme du bienfait de la concurrence et sur les fameux « fondamentaux » de l’efficacité managériale et de la rentabilité financière.

Secteurs privé et public sont opposés, comme s’il s’agissait de deux adversaires, reliquats de la guerre froide sur le plan de la compétition économique : l’un représentant le vieux modèle étatique qui s’est effondré à l’Est et l’autre le nouveau modèle entrepreneurial qui triompherait à l’Ouest. En fait, existe partout une double tutelle de la société et de l’économie, par l’Etat et la finance. L’Etat libéral n’est pas un Etat libéré de la tutelle financière, bien au contraire ; s’il tend à se replier sur ses fonctions régaliennes, policière et militaire, il vise à transférer les autres grands services publics au marché. Sous prétexte de défendre des « champions nationaux » dans la compétition économique mondiale, chaque Etat-nation libéral soutient activement les grandes firmes. L’Etat national ne se dissout pas dans la mondialisation financière, il se transforme en appui logistique pour la transnationalisation de quelques groupes privés.

L’opposition simpliste entre secteurs public et privé vise à mettre en compétition deux blocs de pouvoir, pour mieux affirmer la supériorité de l’un sur l’autre et donner la priorité aux finalités économiques et financières sur les valeurs sociales et culturelles. En quelque sorte, la « dictature de l’actionnariat » contre la « dictature du prolétariat », nouvelle version de « la Bourse ou la vie ».
En fait, ce ne sont pas deux blocs de pouvoir qui s’affrontent, mais deux processus qui se mêlent et s’hybrident. Un processus de mercantilisation et de financiarisation qui prétend imposer les critères marchands et managériaux au secteur public, et un processus de socialisation et d’acculturation qui résiste au premier et constitue le socle d’une construction alternative autour d’une publicisation, d’une démocratisation et d’une humanisation. Deux dynamiques conflictuelles sont à l’œuvre, qui se confrontent et se mêlent.

La déréglementation est un processus profond et multiforme qui affecte aujourd’hui, la culture, l’éducation, l’information et la communication. Il s’agit en fait, d’un triple mouvement de démonopolisation des secteurs publics nationaux, de leur démantèlement, et bien souvent de leur privatisation. Son objectif est de libérer des marchés de services pour des opérateurs privés. La culture, l’éducation et l’information devraient être réduites à des offres de services personnalisés et consommables dans une « société du péage ». L’enjeu économique mondial est considérable : 4000 milliards de dollars par an, dont 500 dans les industries culturelles, plus de 1000 pour l’éducation, et 2500 dans les industries de l’information et de la communication.

La captation de tels marchés est la finalité première des politiques de déréglementation. Cela entraîne la transformation du libéralisme encastré dans l’Etat-Nation disposant d’un secteur public fort, notamment en Europe, à un « libéralisme désencastré » où le secteur public est réduit à un minimum appelé « service universel », enfermé sur le marché domestique, pour assurer la logistique arrière de la compétition entre les grands groupes transnationaux de services. La déréglementation accélère ainsi les concentrations et favorise la formation d’un oligopole multinational privé qui prétend dominer les industries de l’imaginaire et de l’information, notamment en détenant d’immenses portefeuilles de droits sur les œuvres de l’esprit.

Par exemple, le numéro 1 mondial, AOL-Time Warner, est propriétaire d’un catalogue de 5700 films de cinéma, 13 500 dessins animés et 32 000 séries télévisuelles, et des catalogues musicaux de Warner Music. De même, Vivendi Universal Entertainment qui vient d’être repris par General Electric, dispose d’un portefeuille audiovisuel de 1500 films et de 27000 épisodes d’émissions de télévision.

Dans les divers secteurs culturels, cet oligopole se réduit, disposant d’un pouvoir d’influence grandissant :

- dans la musique, deux groupes, le japonais Sony qui vient de fusionner avec Bertelsmann, et Universal Music Group contrôlent plus de la moitié du marché mondial de la musique et des droits des artistes ;

- dans l’audiovisuel, les 15 premiers groupes ont un chiffre d’affaires cumulé de 130 milliards de dollars, représentant près de 60% du marché mondial des programmes ;

- dans la presse et l’édition, trois groupes dominent, l’allemand Bertelsmann, le français Lagardère/Hachette dans la presse magazine et le britannique Reed Elsevier, « numéro 1 » mondial de l’édition scientifique ;

- dans les télécommunications, 15 opérateurs dont 6 nord-américains, ont un chiffre d’affaires cumulé de 600 milliards de dollars, contrôlant plus de la moitié du marché mondial.

- dans les logiciels, Microsoft détient 95% du marché mondial des systèmes d’exploitation d’ordinateurs avec Windows.

Grâce à ces concentrations, les groupes multimédias nord-américains dominent toujours plus le marché mondial. Désormais, l’industrie cinématographique et audiovisuelle représente le premier poste d’exportation des Etats-Unis devant l’aéronautique et l’agriculture. Les recettes engrangées en salles à l’étranger, pour les films hollywoodiens en 2002, s’élèvent à près de 10 milliards de dollars par an dont 60% proviennent d’Europe. Si quelques dizaines de films européens entrent aux USA, 50 000 longs métrages sont vus en Europe chaque année, soit 71% du marché européen.
La stratégie suiviste de l’Europe se réduit au soutien de ses propres groupes champions, comme si l’objectif prioritaire était de maintenir un oligopole européen, censé concurrencer les Etats-Unis. Qui en profite ? Quelques groupes : l’australo-américain Rupert Murdoch, l’allemand Bertelsmann, les français Bouygues/TF1 et Hachette/Lagardère, ou l’italien Berlusconi. Cette stratégie mimétique est poursuivie avec entêtement et ce, à n’importe quel prix, comme le montre la chute de Vivendi Universal dont la fusion n’a finalement profité qu’à l’Amérique qu’elle était censée initialement concurrencer.

Ces processus de déréglementation et de concentration intervenant dans les industries de l’imaginaire et de l’information sont eux-mêmes producteurs d’une nouvelle hégémonie culturelle, pilotée par le libéralisme et le management que mettent en scène les médias de masse, notamment les télévisions commerciales généralistes, comme TF1 ou celles de Berlusconi. Il s’agit de promouvoir une image de bonheur télévisuel glamour, sur le modèle des telenovelas, pour manager l’imaginaire collectif et configurer les désirs et les rêves populaires. Le danger est immense, car comme le déclarent les Etats Généraux de la Culture : « Un peuple qui abandonne son imaginaire aux grandes affaires se condamne à des libertés précaires ». L’enjeu n’est pas seulement « l’américanisation » des contenus, des images, des films et téléfilms, mais « l’américanisme » des modes de régulation et de fabrication d’une société et de sa culture.

Déjà les dégâts de la déréglementation se font partout sentir, y compris chez ses héros, comme l’illustrent la faillite des sociétés américaines Enron ou Worldcom ou la fragilisation de Vivendi Universal, donc de Canal Plus et de l’industrie française du cinéma. On a perçu l’importance des services publics avec les pannes d’électricité aux Etats-Unis ou en Italie, la vétusté des transports en Grande-Bretagne, mais aussi en France, dans l’éducation et la culture où s’étendent la précarisation, les démembrements, la remise en cause des moyens de travailler, comme le mettent en évidence les luttes des enseignants et des intermittents du spectacle. Avec les échecs et la contestation de la dérégulation, un nouveau cycle s’engage : ainsi voit-on la Commission européenne être obligée d’admettre depuis 1996, la légitimité des services dits « d’intérêt économique général ». Son « Livre vert » publié en mai dernier, admet que ces services « constituent un élément essentiel du modèle de société européen ». Mais la Commission se refuse toujours à utiliser l’expression « service public », privilégiant la notion anglo-saxonne de service universel. Si le mot service public fait encore peur à Bruxelles, c’est qu’il est de nouveau, porteur d’innovation. Le service public est « une idée neuve » en Europe.

Parce que la déréglementation est un processus de libéralisation multiforme déployé aux niveaux international, national et local, marquant une profonde réorganisation de toute la société, il convient de lui opposer une alternative de même nature, c’est-à-dire un processus de contestation et de propositions, déplié à toutes les échelles : locale, nationale, européenne et internationale. Il faut penser des processus alternatifs, des projets et des trajets. Comme disait Henri Michaux, « La pensée avant d’être œuvre, est trajet ».

Cette alternative pourrait être définie comme un processus multiforme de publicisation, de démocratisation et d’humanisation. L’idée centrale proposée par les Etats Généraux de la Culture, est la construction d’une « responsabilité publique et sociale universelle, européenne, nationale et locale ». Une première façon de la définir, de manière négative, serait de dire qu’il s’agit du contraire de « l’irresponsabilité financière internationale ». Cette responsabilité publique et sociale à construire, est à dominante industrielle et non financière, à dominante sociale et culturelle, faite de coopérations respectueuses des diversités et des singularités, et opposée à la logique de concurrence et de compétition entre les peuples, leurs cultures et leur développement. Comme le disait Antoine Vitez, « Il y a une responsabilité envers les arts, une responsabilité envers la culture et l’éducation qui exige l’intervention et le financement publics : il ne faut pas céder là-dessus ».

Quatre pistes

Quatre pistes permettent d’esquisser ce nouveau cheminement, car le but c’est le chemin, le chemin fait tous ensemble...

 1. Le premier axe de ce processus est la construction internationale, nationale et locale, d’un espace public de critique et de propositions. Ce n’est ni l’espace publicitaire des entreprises ni l’espace plébiscitaire de l’étatisme libéral. Mais un espace de confrontations, de débats, de démocratie et de luttes. La rencontre, l’échange, les forums, l’entremêlement, la mêlée, l’hybridation.... La coopération sociale, culturelle et industrielle poussée jusqu’à l’association universelle. Cela passe par toutes les formes de « résistance » à la déréglementation, à la libéralisation, au démantèlement et aux privatisations des services publics. Résister pour conserver un secteur public fort en Europe, développer un pôle public puissant dans chaque pays et région, garantissant l’égalité, l’équilibre territorial, la laïcité, le pluralisme des expressions et des idées, les missions d’intérêt général...

 2. Le deuxième axe consiste à s’appuyer sur le rôle essentiel des services publics de la culture, de l’information, de l’éducation et de la recherche. Pour cela, il faut tout à la fois les protéger, les rénover, étendre leurs missions et renforcer leurs coopérations à l’échelle européenne :

- protéger et défendre les droits des créateurs et de la propriété intellectuelle, conserver la maîtrise publique des centres de production, de recherche et des réseaux d’information ;

- rénover profondément les services publics de l’éducation, de la culture, de la recherche et de la communication quand leur gestion est trop centralisée, trop bureaucratisée ou minée de l’intérieur par les critères financiers. Une voie majeure de leur rénovation est la démocratisation de leur gestion, et non leur démembrement ou leur privatisation ;

- à partir de ce socle du secteur public renforcé et démocratisé, pourraient être étendues des missions et obligations de service public aux entreprises privées, en matière de développement durable, de production, de création etc., par le biais de cahiers des charges et de sanctions financières ;

- enfin, les coopérations européennes entre services publics pour développer de grands projets industriels de recherche, des coproductions ou des échanges culturels, sont le meilleur moyen de résister à l’hégémonie nord-américaine et de relancer la croissance et l’emploi, comme l’ont montré les succès d’Airbus ou d’Ariane.

 3. Troisième piste. Il faut aussi inventer des nouveaux droits, « les droits fondamentaux de l’Humanité », comme la Révolution Française a inventé les droits de l’Homme et du Citoyen : « Article 1. Le vivant, l’environnement et l’esprit constituent un « cercle sacré » de l’humanité, il demeure non-marchand ». En effet, il faut tracer « un cercle sacré » de protection autour de « l’humain » pour la défense de « l’esprit, du vivant et de l’imaginaire », contre leur profanation mercantile et financière. Ce temple de l’humanité ne peut être abandonné aux marchands.

L’affirmation des droits à la communication, à l’éducation, à la recherche, à la création, au pluralisme et à la liberté d’information, ne vise pas à panser les maux (« m,a,u,x ») du libéralisme avec les mots (« m,o,t,s ») de l’humanisme compassionnel, mais à penser un véritable humanisme avec de nouveaux mots. Il ne s’agit nullement de se plaindre, pour conserver les lueurs du service public, mais de porter plainte pour de nouveaux droits et pour la reconnaissance de « biens communs » globaux de l’humanité.

 4. Quatrième piste. Pour assurer l’exercice de ces droits fondamentaux il faut des ressources financières, par l’augmentation des dotations aux services publics, par la révision des contraintes budgétaires fixées dans le pacte européen de stabilité, mais aussi par l’instauration d’une taxation des « pollueurs » des écrans et des ondes de la radio-télévision, c’est-à-dire les annonceurs publicitaires. Une taxe de seulement 1% sur tous les investissements publicitaires dans les médias et le hors-média, destinée à aider au développement, à la recherche et à la création, rapporterait en France, 300 millions d’euros par an. A l’échelle mondiale, cette taxe sur les investissements publicitaires rapporterait 7 milliards de dollars.
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Conclusion, il est urgent de rétablir le sens, entendu dans les deux sens du mot, si je puis dire : remettre la mondialisation dans la bonne direction pour sortir du discours de la fatalité, et redonner du sens, pour éviter une « castration mentale » généralisée.

Lorsque le sens est réduit au marché, il y a privation du sens. Certes c’est indolore et invisible, mais cela finit par vider toute intériorité. Comme l’a dit Octavio Paz, «  Le marché est un mécanisme efficace, soit, mais comme tous les mécanismes, il n’a ni conscience ni miséricorde ».
Sauver et développer la culture, la recherche, l’audace de la création et du rêve est une des meilleures façons de lutter contre l’insensée mercantilisation.
Paul Cézanne et Fernand Léger revendiquaient le statut de « primitifs d’une époque à venir ». Pour être les primitifs d’un possible autre monde qui ait du sens, il suffit de suivre cette lumière de « l’Homme révolté » d’Albert Camus, « Au bout de ces ténèbres, une lumière est pourtant inévitable, que nous devinons déjà et dont nous avons seulement à lutter pour qu’elle soit »...

 
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Notes

[1Titre et sous-titres d’Acrimed.

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